x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 27 octobre 2018 | AIP

Des actions pour renforcer de la solidarité de l’Etat envers les populations (feature)

© AIP Par Atapointe
Cohésion Sociale : Ouverture d`un colloque sur le dialogue inter-religieux
Abidjan le 7 novembre 2017. La fondation Konrad Adenauer en partenariat avec l`ambassade d`Israël en Côte d`Ivoire et le Centre de Recherche Politique d`Abidjan (CRPA) a organisé ce mardi un colloque sur le thème : "Dialogue réligieux dans une société pluraliste".
Bouaké-Le ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté a entrepris, grâce au Fonds national de la solidarité, des actions dans plusieurs localités du pays, dont Toumodi et Sakssou, pour renforcer la solidarité de l’Etat envers les populations.

Une délégation du ministère de la Solidarité conduite par le directeur de Cabinet, Kouamé N’Guessan, par ailleurs président du comité interministériel du Fonds national de la solidarité, a visité, jeudi et vendredi, toutes les réalisations financées par ce fonds à Toumodi et à Sakssou (précisément à Assendrè et Konankro), pour en mesurer l’impact sur la vie des populations bénéficiaires.

Des réalisations témoignant de la solidarité de l’Etat pour renforcer la cohésion sociale

Le Fonds national de la solidarité (FNS) a permis de financer, à Toumodi, la construction de salles de classe et de latrines scolaires, la réhabilitation et l’équipement du foyer polyvalent des jeunes. A Assendrè, la maternité a été réhabilitée et le village a été équipé d’une pompe hydraulique à motricité solaire. Quant aux habitants de Konankro, ils ont bénéficié de la construction d’un foyer polyvalent, de la réhabilitation et de l’équipement du centre de santé.

Par ailleurs, depuis la réactivation du FNS, des infrastructures et diverses autres actions ont été menées à Boundiali, à Ferkessédougou, à Gbéléban et Tengréla (dans le Nord), à Issia et Biankouma (à l’Ouest), à Bankanda et à Dabou (dans le Sud).

"C’est pour montrer la solidarité de l’Etat et en ce qui concerne les sinistres, la compassion de l’Etat. Et ensuite lutter contre la pauvreté", a indiqué le président du comité interministériel du Fonds, Kouamé N’Guessan. Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, de renforcer la cohésion sociale à travers des cadres d’échanges comme les foyers polyvalents qui ont été construits et réhabilités.

Le FNS existe depuis 1999, mais il a été réactivé en 2016 avec la création du ministère de la Solidarité. Il est doté d’un montant de 1,5 milliard de francs CFA mis à la disposition du ministère pour la réalisation de diverses infrastructures, l’octroi de prises en charge médicale et scolaire, et des assistances aux victimes des sinistres tels que des catastrophes naturelles.

Le Fonds intervient en dehors des programmations de l’Etat et des collectivités locales pour apporter une réponse aux besoins exprimés par les populations en réalisant des projets à impact rapide.


Des actions saluées par les populations

Le foyer polyvalent de Konankro a été construit et équipé à hauteur 39 millions de FCFA et le centre de santé réhabilité et équipé à 20 millions FCFA. Ces infrastructures ont été inaugurées en septembre 2018.

Les habitants du village comme Kouamé Bohoussou et Allégra Ahou Marie-Madeleine saluent ces actions et se réjouissent des impacts de ces investissements.

"Nous sommes satisfaits parce que ça nous apporte beaucoup", a laissé entendre Kouamé Bohoussou. Avant la construction du foyer, a-t-il souligné, les populations se réunissaient sous un arbre à palabre. La communauté villageoise veut mettre en place un comité de gestion pour mieux gérer ce foyer.

Quant à Allégra Ahou Marie-Madeleine Madeleine (70 ans révolus), elle estime que le foyer peut servir de centre d’alphabétisation pour les personnes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. Elle réside dans la villa construite par ses enfants dans le village depuis cinq, car elle a passé toute sa vie en ville où son époux était en service.

"Ça nous fait du bien. On est heureux", s’est-t-elle réjouie au sujet du centre de santé réhabilité.

L’infirmier responsable du dispensaire, Yao Narcisse Konan, en service à Konankro depuis 2009, note aussi, avec satisfaction, l’accroissement du taux de fréquentation depuis la réhabilitation et l’équipement du centre de santé. Il reçoit une dizaine de malades par jour et fait en moyenne quatre accouchements par mois. Le centre n’étant pas doté de maternité, l'infirmier joue le rôle de sage-femme, s’occupe des consultations prénatales, post-natales et de la vaccination des enfants.

"Nous sommes entièrement satisfaits parce que nous avons reçu le matériel dont nous avons besoins", a-t-il affirmé. Son dispensaire a reçu notamment des tables de consultation, une lampe d’examen gynécologique, des boîtes de pansement, des boîtes d’accouchement, des tensiomètres, un chariot pour transporter les personnes incapables de se déplacer et un fauteuil roulant pour les personnes âgées.

De nouvelles doléances formulées

L’infirmier Yao Narcisse Konan est le seul personnel fonctionnaire du dispensaire de Konankro. Il se fait aider par des agents de santé communautaires bénévoles. Il demande le renforcement du personnel par un gestionnaire de la pharmacie, deux autres infirmiers et au moins un aide-soignant. Le dispensaire est destiné aux 2708 habitants de Konankro à ceux des villages environnants."Le côté maternité est un problème parce que, vous savez, nous sommes en Afrique, je suis un homme. Et les femmes, venir au dispensaire pour accoucher, quand elles pensent que c’est un homme qui est là, c’est un peu difficile. Néanmoins, elles viennent parce qu’on a réussi à le sensibiliser", a-t-il expliqué, souhaitant que la maternité soit construite pour permettre aux femmes de "se sentir à l’aise et de venir sans difficulté fréquenter le centre de santé."

L’infirmier et les habitants de la localité plaident pour l'équipement du dispensaire en ambulance pour l’évacuation des femmes qui ont des difficultés d'accouchement et les malades qui sont dans un état critique à l’hôpital général de Sakassou, situé à une dizaine de kilomètres .

Comme autres doléances formulées, le reprofilage et l’ouverture des voies pour l’écoulement des produits agricoles et le renforcement de l’accès à l’eau potable, les deux pompes étant régulièrement en panne, ont-ils signalé.

(AIP)

nbf/kp
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ