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Société Publié le jeudi 15 novembre 2018 | AIP

Des gardes pénitentiaires renforcent leurs capacités à Bouaké

Bouaké - Des gardes pénitentiaires ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacités sur les droits de l’homme initié, mercredi, à Bouaké, par le Conseil national de sécurité en partenariat avec le PNUD et la Commission nationale des droits de l’homme.

Les participants ont été instruits sur les notions basiques des droits de l’Homme, des droits des détenus, des droits de la femme et les mineurs en détention. Les règles de discipline et de déontologie militaire dans les établissements pénitentiaires et des corps paramilitaires, leur ont été également enseignées.

Le conseiller technique, Akpo Gervais Yao, a indiqué que le Conseil national de sécurité accorde un intérêt particulier à cette formation. Car, a-t-il noté, elle leur permettra d’avoir les outils nécessaires pour exercer leur métier avec professionnalisme dans les règles de l’art.

Le projet concerne une vague de 200 agents pénitentiaires qui ont été intégrés à l’occasion de la mise en œuvre de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) et qui n’ont pas pu bénéficier de cursus normal de formation. Un premier de groupe 68 agents ont été déjà formés à Abidjan. L’atelier de Bouaké a regroupé 69 participants venus notamment de Korhogo, Katiola, Dimbokro, Bongouanou, M’Bahiakro et Bouaké. Le reste sera formé à Daloa.

«Nous attendons que la sécurité des biens et des personnes soit assurées et qu’au niveau des prisons il n’y ait plus d’événement de mutinerie ni d’évasion», a souligné la déléguée régionale du ministère de la justice, de l’administration pénitentiaire, Mme Ouattara Epouse Kignama Soro.

L’administration pénitentiaire organisera le suivi et évaluation de la mise des connaissances qui ont dispensées au cours de cette formation, conformément à son système de suivi habituel des gardes pénitentiaires.

«On est souvent mal compris», a fait savoir le sergent Ouattara Alama de la maison d’arrêt de Korhogo. Il estime que cette formation vient à point nommé pour corriger leur insuffisance et les aidera à respecter les droits des détenus et à mieux gérer leurs relations avec les parents des prisonniers.

(AIP)

nbf/tm
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