Korhogo– Le sous-préfet de Korhogo, Kouassi N’guessan, a plaidé samedi pour la vulgarisation du droit en Côte d’Ivoire à l’instar de l’informatique, lors d’une contribution à des discussions censées rétablir la confiance entre la population civile et les forces de police et de gendarmerie de la localité.
Mais plus que l’informatique, M. Kouassi N’guessan a souhaité que le doit soit introduit à partir du plus bas niveau du système d’enseignement ivoirien afin que chaque intellectuel en acquiert quelques notions.
Bien que juriste de formation, il a déploré que la maxime « nul n’est censé ignorer la loi » soit si souvent jetée au visage des justiciables dans un pays où le taux d’analphabétisme demeure encore élevé.
Selon lui, des chefs de villages déboussolés lui ont confié s’être vu opposer la fameuse maxime par des magistrats et des officiers de police, alors qu’ils essayaient d’agir en leur qualité de chef.
« Même ceux qui ont fait de grandes études, combien sont-t-il qui prennent le temps d’ouvrir un livre de droit, a plus forte raison nos populations qui ne savent ni lire ni écrire » s’est interrogé le sous-préfet, estimant que la méconnaissance du droit par une grande partie de la population pose un problème de développement.
kaem/ask
Mais plus que l’informatique, M. Kouassi N’guessan a souhaité que le doit soit introduit à partir du plus bas niveau du système d’enseignement ivoirien afin que chaque intellectuel en acquiert quelques notions.
Bien que juriste de formation, il a déploré que la maxime « nul n’est censé ignorer la loi » soit si souvent jetée au visage des justiciables dans un pays où le taux d’analphabétisme demeure encore élevé.
Selon lui, des chefs de villages déboussolés lui ont confié s’être vu opposer la fameuse maxime par des magistrats et des officiers de police, alors qu’ils essayaient d’agir en leur qualité de chef.
« Même ceux qui ont fait de grandes études, combien sont-t-il qui prennent le temps d’ouvrir un livre de droit, a plus forte raison nos populations qui ne savent ni lire ni écrire » s’est interrogé le sous-préfet, estimant que la méconnaissance du droit par une grande partie de la population pose un problème de développement.
kaem/ask
