Yamoussoukro– Une session d’information sur le processus des élections professionnelles initiée par le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, à l’intention des préfets de région, s’est ouverte, mercredi, à l’hôtel HP Resort de Yamoussoukro, en vue de conduire dans les meilleures conditions, « le processus inédit » en Côte d’Ivoire.
La session d’information s’inscrit dans la volonté du gouvernement ivoirien d’organiser la première édition des élections professionnelles en Côte d’Ivoire en vue d’identifier des centrales syndicales. Elle vise à échanger avec les préfets sur les modalités de mise en œuvre proposées par les acteurs.
Dans un contexte de contestation sociale, plusieurs organisations syndicales porteuses de ces revendications se déclarent représentatives, et aptes à participer aux discussions menées avec les organisations professionnelles d’employeurs les plus représentatives et le gouvernement.
« Cette situation démontre l’impérieuse nécessité de procéder à l’identification des Centrales syndicales les plus représentatives », a fait remarquer le directeur de cabinet du ministre de de tutelle, Jean-Jacques Kanga, à l’ouverture de la session. Il a souligné que les élections professionnelles ont pour vocation, de consolider la démocratie sociale et ne devraient pas conduire à la perturbation de la paix sociale.
Selon Jean-Jacques Kanga, les élections professionnelles permettront, sur la base des résultats des scrutins organisés pour le secteur public et le secteur privé, d’identifier les grandes faîtières syndicales, aptes à mener la négociation au nom et pour compte du plus grand nombre de travailleurs, et d’assurer la structuration de l’ensemble des organisations syndicales.
« L’organisation de ces élections ne saurait se faire sans le précieux concours des acteurs majeurs que sont les préfets qui auront à assurer la présidence des commissions locales qui seront installées dans les chefs-lieux de région et dans le District autonome de Yamoussoukro », a confié le directeur de cabinet du ministre Pascal Kouakou Abinan.
M. Kanga a dit compter sur l’autorité et l’expertise des préfets en matière électorale, pour conduire ensemble et dans les meilleures conditions « ce chantier déterminant » qui contribuera pleinement à un meilleur examen des aspirations des populations et la prise en compte efficace de celles-ci.
En vue de l’organisation de la première édition des élections professionnelles de détermination de la représentativité des centrales syndicales, le ministère de l’emploi et de la protection sociale a procédé en janvier 2019, à Grand-Bassam, avec les organisations des employeurs, les représentatives et les organisations syndicales, à l’organisation d’un atelier tripartite de détermination du mode opératoire et du chronogramme des activités qui devrait s’achever le 18 avril 2019.
La session d’information se poursuit, jeudi, avec les directeurs régionaux et départementaux du travail et prendra fin le 4 mars avec les inspecteurs du travail.
nam/fmo
La session d’information s’inscrit dans la volonté du gouvernement ivoirien d’organiser la première édition des élections professionnelles en Côte d’Ivoire en vue d’identifier des centrales syndicales. Elle vise à échanger avec les préfets sur les modalités de mise en œuvre proposées par les acteurs.
Dans un contexte de contestation sociale, plusieurs organisations syndicales porteuses de ces revendications se déclarent représentatives, et aptes à participer aux discussions menées avec les organisations professionnelles d’employeurs les plus représentatives et le gouvernement.
« Cette situation démontre l’impérieuse nécessité de procéder à l’identification des Centrales syndicales les plus représentatives », a fait remarquer le directeur de cabinet du ministre de de tutelle, Jean-Jacques Kanga, à l’ouverture de la session. Il a souligné que les élections professionnelles ont pour vocation, de consolider la démocratie sociale et ne devraient pas conduire à la perturbation de la paix sociale.
Selon Jean-Jacques Kanga, les élections professionnelles permettront, sur la base des résultats des scrutins organisés pour le secteur public et le secteur privé, d’identifier les grandes faîtières syndicales, aptes à mener la négociation au nom et pour compte du plus grand nombre de travailleurs, et d’assurer la structuration de l’ensemble des organisations syndicales.
« L’organisation de ces élections ne saurait se faire sans le précieux concours des acteurs majeurs que sont les préfets qui auront à assurer la présidence des commissions locales qui seront installées dans les chefs-lieux de région et dans le District autonome de Yamoussoukro », a confié le directeur de cabinet du ministre Pascal Kouakou Abinan.
M. Kanga a dit compter sur l’autorité et l’expertise des préfets en matière électorale, pour conduire ensemble et dans les meilleures conditions « ce chantier déterminant » qui contribuera pleinement à un meilleur examen des aspirations des populations et la prise en compte efficace de celles-ci.
En vue de l’organisation de la première édition des élections professionnelles de détermination de la représentativité des centrales syndicales, le ministère de l’emploi et de la protection sociale a procédé en janvier 2019, à Grand-Bassam, avec les organisations des employeurs, les représentatives et les organisations syndicales, à l’organisation d’un atelier tripartite de détermination du mode opératoire et du chronogramme des activités qui devrait s’achever le 18 avril 2019.
La session d’information se poursuit, jeudi, avec les directeurs régionaux et départementaux du travail et prendra fin le 4 mars avec les inspecteurs du travail.
nam/fmo
