San Pedro – La mairie de San Pedro a procédé mercredi au déguerpissement des habitants du quartier ‘’Plaque Air Ivoire’’, situé le long de l’axe routier conduisant à l’aéroport de la ville, à la demande de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM).
Dès 4H du matin, les habitants du quartier précaire ‘’Plaque Air ivoire’’ de San Pedro ont été réveillés par les bruits des machines venues démolir les habitations.
Sécurisée par la police et la gendarmerie, l’opération a permis la destruction des baraques en bois et en banco, représentant la majorité du type de maison de ce quartier, mais des maisons en briques de ciment ont été également détruites.
Les populations, composées de travailleurs journaliers, vendeurs, artisans, retraités, chômeurs et d’élèves, se sont attelées dans la panique à regrouper et sauver leurs biens.
Selon le directeur technique adjoint de la mairie, Gouanou Blaise, la proximité du quartier ‘’Plaque Air Ivoire’’ et l’aéroport dont c’est le domaine, pose de graves problèmes de sécurité pour les avions à l’approche de l’aéroport. « Les installations précaires au niveau du quartier ‘’Plaque Air Ivoire’’ impactent négativement les données que les appareils de l’aéroport envoient aux avions », a précisé Gouanou.
La question du déguerpissement de ce quartier a été posée par la SODEXAM depuis 2004 mais du côté de la mairie, les populations ont à chaque fois trouvé des prétextes pour ne pas partir. Depuis le 12 février 2019, un dernier ordre leur a été donné de quitter les lieux.
L’un des membres de la chefferie du quartier, Mahoué Gilbert, reconnaît que les 287 familles habitant le quartier ont reçu cet ordre et mis en place un comité pour plaider auprès des autorités, afin de reculer l’échéance et les aider à avoir un nouveau site. Mais, déplore-t-il, malgré les lettres écrites aux autorités administratives et à la mairie de même que les rencontres avec ces autorités, aucune solution n’a été trouvée.
De nombreux élèves des lycées et collèges de San Pedro vivent dans ce quartier et toute la journée de mercredi, certains cherchaient soit un nouveau tuteur, soit une âme charitable pour les héberger.
Le service social de la mairie se chargera de trouver des solutions pour les personnes les plus vulnérables, a-t-on appris.
jmk/cmas
Dès 4H du matin, les habitants du quartier précaire ‘’Plaque Air ivoire’’ de San Pedro ont été réveillés par les bruits des machines venues démolir les habitations.
Sécurisée par la police et la gendarmerie, l’opération a permis la destruction des baraques en bois et en banco, représentant la majorité du type de maison de ce quartier, mais des maisons en briques de ciment ont été également détruites.
Les populations, composées de travailleurs journaliers, vendeurs, artisans, retraités, chômeurs et d’élèves, se sont attelées dans la panique à regrouper et sauver leurs biens.
Selon le directeur technique adjoint de la mairie, Gouanou Blaise, la proximité du quartier ‘’Plaque Air Ivoire’’ et l’aéroport dont c’est le domaine, pose de graves problèmes de sécurité pour les avions à l’approche de l’aéroport. « Les installations précaires au niveau du quartier ‘’Plaque Air Ivoire’’ impactent négativement les données que les appareils de l’aéroport envoient aux avions », a précisé Gouanou.
La question du déguerpissement de ce quartier a été posée par la SODEXAM depuis 2004 mais du côté de la mairie, les populations ont à chaque fois trouvé des prétextes pour ne pas partir. Depuis le 12 février 2019, un dernier ordre leur a été donné de quitter les lieux.
L’un des membres de la chefferie du quartier, Mahoué Gilbert, reconnaît que les 287 familles habitant le quartier ont reçu cet ordre et mis en place un comité pour plaider auprès des autorités, afin de reculer l’échéance et les aider à avoir un nouveau site. Mais, déplore-t-il, malgré les lettres écrites aux autorités administratives et à la mairie de même que les rencontres avec ces autorités, aucune solution n’a été trouvée.
De nombreux élèves des lycées et collèges de San Pedro vivent dans ce quartier et toute la journée de mercredi, certains cherchaient soit un nouveau tuteur, soit une âme charitable pour les héberger.
Le service social de la mairie se chargera de trouver des solutions pour les personnes les plus vulnérables, a-t-on appris.
jmk/cmas
