Bangolo- La Confédération des femmes laïques pour la réhabilitation de l’image de la femme (CPRIF) envisage de construire, au cours des prochaines vacances scolaires, un foyer qui accueillera et encadrera les jeunes filles en vue de lutter contre les grossesses en milieu scolaire.
«Ce foyer sera fonctionnel dès la rentrée prochaine et aura pour but de canaliser ces adolescentes afin qu'elles s'éloignent de la sexualité précoce pour se consacrer à leurs études en pleine quiétude», a fait savoir, vendredi, la fondatrice de la CPRIF, Andrée Jocelyne Douarou, lors du lancement au lycée moderne de Bangolo, de la 3e édition des Oscars de la décence.
Selon Mme Douarou, le nombre très élevé de grossesses des écolières et lycéennes en Côte d'Ivoire est lié beaucoup plus à la démission des parents qui, dès la rentrée des classes, abandonnent leurs progénitures en ville et retournent au village sans plus jamais savoir comment ces jeunes filles vivent.
L'édifice sera construit grâce à l'aide des personnes physiques et morales ayant accepté d'accompagner l'ONG CPRIF dans son projet de revalorisation de l'image de la femme. La priorité sera accordée aux filles dont les parents ont des revenus modestes et qui ont du mal à offrir le minimum vital à leurs enfants.
Une enquête de l'organisation menée auprès des jeunes filles déscolarisées a révélé qu'à Bangolo, la majorité des adolescentes qui ont abandonné les études l'ont fait à cause d'une grossesse contractée au cours de leur scolarité.
Selon la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques (DSPS) du ministère en charge de l’éducation nationale, au cours de l'année scolaire 2016 - 2017, ce sont 4276 cas de grossesses qui ont été déclarés dans les écoles avec 139 cas au primaire.
jn/bsb/fmo
«Ce foyer sera fonctionnel dès la rentrée prochaine et aura pour but de canaliser ces adolescentes afin qu'elles s'éloignent de la sexualité précoce pour se consacrer à leurs études en pleine quiétude», a fait savoir, vendredi, la fondatrice de la CPRIF, Andrée Jocelyne Douarou, lors du lancement au lycée moderne de Bangolo, de la 3e édition des Oscars de la décence.
Selon Mme Douarou, le nombre très élevé de grossesses des écolières et lycéennes en Côte d'Ivoire est lié beaucoup plus à la démission des parents qui, dès la rentrée des classes, abandonnent leurs progénitures en ville et retournent au village sans plus jamais savoir comment ces jeunes filles vivent.
L'édifice sera construit grâce à l'aide des personnes physiques et morales ayant accepté d'accompagner l'ONG CPRIF dans son projet de revalorisation de l'image de la femme. La priorité sera accordée aux filles dont les parents ont des revenus modestes et qui ont du mal à offrir le minimum vital à leurs enfants.
Une enquête de l'organisation menée auprès des jeunes filles déscolarisées a révélé qu'à Bangolo, la majorité des adolescentes qui ont abandonné les études l'ont fait à cause d'une grossesse contractée au cours de leur scolarité.
Selon la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques (DSPS) du ministère en charge de l’éducation nationale, au cours de l'année scolaire 2016 - 2017, ce sont 4276 cas de grossesses qui ont été déclarés dans les écoles avec 139 cas au primaire.
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