Toulépleu – Les populations autochtones Yacouba déguerpies de Daopleu et Guéré de Blolequin s’accordent désormais pour défendre leurs intérêts communs auprès de la société des mines d’ity (SMI).
Plusieurs rencontres dans ce cadre, rassemblant les chefs de terre, des villages et campements, responsables d'associations de femmes et de jeunes incluant parfois le corps préfectoral des départements de Zouan-hounien et Blolequin ont déjà eu lieu. La dernière en date du 8 mai.
Il y a été abordé des questions relatives aux revendications portant sur l’éclairage adapté des villages déguerpis et reconstruits, des infrastructures sanitaires appropriées et les frais de cessions de terres cultivables qui seront désormais détruites par la SMI.
« Ces rencontres ont pour objectif principal d’expliquer et convaincre les populations impactées afin qu’elles aient une position commune pour être plus efficaces, mais aussi objectives en ce qui concerne les revendications relatives à leurs prérogatives face à la SMI », a expliqué Kouamun Dao, membre d’une association locale œuvrant dans la défense des droit des populations impactées par les activités de la SMI.
« Auparavant, nous avions peu de crédibilité et de force devant les responsables de la SMI et les autorités administratives parce que nous revendiquions en rangs dispersés », a renchéri le président des jeunes de Daopleu, Zonly Arnaud.
Pour Droh Jean, chef de terre à Blolequin, par ailleurs, conseiller pédagogique, les conflits fonciers et communautaires opposant autochtones Yacouba venus de Zouan-hounien et Bin-houyé aux Guéré de Blolequin durent depuis plus d’une décennie mais ont pris de l’ampleur avec l’implantation de la SMI dans la zone.
« Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus aux querelles intestines mais plutôt à travailler dans le sens de défendre un intérêt commun si nous ne voulons pas tout perdre devant cette puissante société », a ajouté le chef de terre de Daopleu, Albert Daopleu
snm/kkf/fmo
Plusieurs rencontres dans ce cadre, rassemblant les chefs de terre, des villages et campements, responsables d'associations de femmes et de jeunes incluant parfois le corps préfectoral des départements de Zouan-hounien et Blolequin ont déjà eu lieu. La dernière en date du 8 mai.
Il y a été abordé des questions relatives aux revendications portant sur l’éclairage adapté des villages déguerpis et reconstruits, des infrastructures sanitaires appropriées et les frais de cessions de terres cultivables qui seront désormais détruites par la SMI.
« Ces rencontres ont pour objectif principal d’expliquer et convaincre les populations impactées afin qu’elles aient une position commune pour être plus efficaces, mais aussi objectives en ce qui concerne les revendications relatives à leurs prérogatives face à la SMI », a expliqué Kouamun Dao, membre d’une association locale œuvrant dans la défense des droit des populations impactées par les activités de la SMI.
« Auparavant, nous avions peu de crédibilité et de force devant les responsables de la SMI et les autorités administratives parce que nous revendiquions en rangs dispersés », a renchéri le président des jeunes de Daopleu, Zonly Arnaud.
Pour Droh Jean, chef de terre à Blolequin, par ailleurs, conseiller pédagogique, les conflits fonciers et communautaires opposant autochtones Yacouba venus de Zouan-hounien et Bin-houyé aux Guéré de Blolequin durent depuis plus d’une décennie mais ont pris de l’ampleur avec l’implantation de la SMI dans la zone.
« Mais aujourd’hui, l’heure n’est plus aux querelles intestines mais plutôt à travailler dans le sens de défendre un intérêt commun si nous ne voulons pas tout perdre devant cette puissante société », a ajouté le chef de terre de Daopleu, Albert Daopleu
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