Béoumi - Les populations du département de Béoumi dans leur grande majorité veulent « revivre ensemble » une semaine après les affrontements entre les communautés malinké et baoulé.
La communion, constatée, mercredi, en dit long sur la volonté des uns et des autres d’œuvrer pour le rétablissement d’une « paix définitive ».
Dames Dembélé Sarah et Yobouet Léontine l'ont démontré au marché. Des femmes baoulé et malinké se sont retrouvées à 9 heures, ce mercredi, jour de grand marché. La joie qui se lisait sur leurs visages traduisait cette volonté manifeste de « vivre ensemble ».
Pour Mme Dembélé Sarah, cette crise qui a éclaté entre les deux communautés est « l'œuvre du diable ». « Le malinké et le baoulé ont toujours vécu dans l'entente à Béoumi. Nos mamans sont, la plupart du temps, des femmes baoulés », a-t-elle soutenu.
Quant à Mme Yobouet Léontine, elle affirme être « mal à l'aise » face à cette situation conflictuelle. Pour elle, ces affrontements doivent être catalogués comme un « mauvais souvenir » au vu de « l'harmonie » qui a toujours prévalu entre malinkés et baoulés.
« Retrouver les femmes malinkés ce matin est une véritable joie. Tout est pardonné. Nous sommes des sœurs. Nous devons vivre ensemble », a-t-elle insisté.
Plusieurs médiations ont été menées par les autorités administratives politiques et coutumières après l’éclatement, le 15 mai, de la crise entre les communautés malinké et baoulé qui a fait, officiellement, 10 morts et une centaine de blessés après une altercation entre un chauffeur de taxi moto et un conducteur de taxi brousse.
nyl/aaa/ask
La communion, constatée, mercredi, en dit long sur la volonté des uns et des autres d’œuvrer pour le rétablissement d’une « paix définitive ».
Dames Dembélé Sarah et Yobouet Léontine l'ont démontré au marché. Des femmes baoulé et malinké se sont retrouvées à 9 heures, ce mercredi, jour de grand marché. La joie qui se lisait sur leurs visages traduisait cette volonté manifeste de « vivre ensemble ».
Pour Mme Dembélé Sarah, cette crise qui a éclaté entre les deux communautés est « l'œuvre du diable ». « Le malinké et le baoulé ont toujours vécu dans l'entente à Béoumi. Nos mamans sont, la plupart du temps, des femmes baoulés », a-t-elle soutenu.
Quant à Mme Yobouet Léontine, elle affirme être « mal à l'aise » face à cette situation conflictuelle. Pour elle, ces affrontements doivent être catalogués comme un « mauvais souvenir » au vu de « l'harmonie » qui a toujours prévalu entre malinkés et baoulés.
« Retrouver les femmes malinkés ce matin est une véritable joie. Tout est pardonné. Nous sommes des sœurs. Nous devons vivre ensemble », a-t-elle insisté.
Plusieurs médiations ont été menées par les autorités administratives politiques et coutumières après l’éclatement, le 15 mai, de la crise entre les communautés malinké et baoulé qui a fait, officiellement, 10 morts et une centaine de blessés après une altercation entre un chauffeur de taxi moto et un conducteur de taxi brousse.
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