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NTIC Publié le mercredi 12 juin 2019 | AIP

Les professionnels de la conservation réfléchissent à l’archivage numérique et audiovisuel

Yamoussoukro, Les professionnels des archives et des bibliothèques, réunis, à Yamoussoukro, dans le cadre d’un atelier de renforcement des capacités, réfléchissent, depuis mardi, à la préservation du patrimoine documentaire par des techniques d’archivage numérique et ou d’archivage audiovisuel.

L’archivage physique ne suffit plus pour préserver l’information documentaire dans des contextes de plus en plus marqués par des crises multiformes et des soubresauts climatiques, estime-t-on.

« Il nous faut établir une nécessaire complétion par les technologies nouvelles à disposition pour au moins deux objectifs cruciaux à savoir faciliter la duplication des ressources documentaires et faciliter leur accessibilité en tout lieu et à tout moment », a indiqué Dr Célestin Koffi, président du comité d’organisation à l’ouverture de l’atelier à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Le Dr Célestin Koffi a fait savoir qu’en rapport avec notre temps et les capacités de l’homme aujourd’hui, il est impérieux de mettre le conservateur, l’archiviste ou le documentaliste ivoirien où qu’il soit au diapason et en conformité avec les nouveaux moyens ou médiums de travail dans leur domaine spécifique.

L’atelier de deux jours s’inscrit dans le cadre des activités du comité national ivoirien de mémoire du monde, CNI-MEMO, qui est un programme mis en place par l’UNESCO pour préserver la mémoire documentaire y compris sous forme numérique.

La session de formation des professionnels des archives et des bibliothèques est la deuxième du genre après celle du district autonome d’Abidjan en sept 2017. Il réunit les documentalistes des régions du Bélier et du N’Zi, et du District autonome de Yamoussoukro sous le thème « La mémoire du monde à l’ère du numérique : mieux gérer les informations numériques fiables pour mieux conserver le patrimoine documentaire et participer ainsi au développement durable. »

Pour le conservateur en chef, Justin Séa, président de la commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, l’essentiel de la mémoire du monde se trouve dans les bibliothèques, les dépôts d’archives, les musées et les lieux de conservation dissimulés partout dans le monde. « Une grande part de cette mémoire est actuellement en péril. C’est pourquoi il est important de la sauvegarder par des techniques modernes appropriées », a-t-il justifié.

Le secrétaire général secrétaire général de la Commission nationale pour l’Unesco le Dr N’Golo Aboudou Soro, représentant la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a invité les professionnels de la conservation, « mémoire de l’administration » et bénéficiaires de la formation, à servir de relais pour la formation d’autres agents dans leurs différentes localités.

Le programme mémoire du monde a été créé en 1992 par l'UNESCO. Il est la mémoire documentée et collective des peuples. Il représente une part importante du patrimoine culturel mondial, cette mémoire rend compte de l'évolution de la science des découvertes et des réalisations de la société humaine. Il constitue le legs transmis par le passé à la communauté mondiale présente et future.

(AIP)
nam/fmo
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