Odiénné, Le Conseil régional des droits de l’Homme (CRDH) du Kabadougou note une évolution positive des conditions de détention carcérale, au terme d’une tournée dans les prisons et chambres de sureté, dans les différents départements.
La commission, dans le cadre de son mandat, a visité, du 5 au 12 septembre, la Maison d’arrêt et de correction d’Odiénné (MACO) ainsi que les chambres de sureté des brigades de gendarmerie de Bako, de Madinani, de Tiémé, et de Samatiguila. De même que les chambres de sureté des commissariats de police d’Odiénné et de Gbéléban.
Le président Lamine Sy Savané s’est félicité d’un changement positif observé. « Par le passé, ces endroits étaient le plus souvent très insalubres mais cette fois, on a vu des lieux de détention très propres. Les messages délivrés depuis l’an dernier ont vraiment produit un effet. Les lieux sont vraiment bien entretenus», a-t-il confié, lors d’un entretien.
Le président du CRDH du Kabadougou a aussi salué le respect des délais prescrits pour les gardes à vue. Ce qui a, selon lui, donné lieu de constater au passage de ses équipes qu’il n’y avait pratiquement pas de détenus dans les chambres de sureté.
A la MACO, il a souligné le fait que les droits des prisonniers sont respectés, qu’ils sont bien nourris et ne sont pas en surnombre même si des plaintes ont été enregistrées au niveau de certains détenus concernant le long temps d’attente avant le jugement.
Par ailleurs, au niveau de la situation générale, M. Sy Savané a estimé que les droits de l’homme « se portent très bien à Odiénné », appelant à faire le distinguo entre violations des droits de l’homme (qui émanent de l’Etat) et atteintes aux droits de l’homme (qui sont le fait des citoyens entre eux).
Il souligné le rôle important joué par les forces de défense et de sécurité dans ce changement positif.
« Aujourd’hui, quand on va dans un commissariat, dans une brigade de gendarmerie, même au niveau de l’accueil, on sent une grande amélioration. On perçoit en nos forces de l’ordre la volonté de faire de la police de proximité. Ils échangent avec les populations, leur expliquent certaines choses pour qu’elles évitent de se retrouver devant le procureur », a fait comprendre le président de la CRDH du Kabadougou.
(AIP)
kg/fmo
La commission, dans le cadre de son mandat, a visité, du 5 au 12 septembre, la Maison d’arrêt et de correction d’Odiénné (MACO) ainsi que les chambres de sureté des brigades de gendarmerie de Bako, de Madinani, de Tiémé, et de Samatiguila. De même que les chambres de sureté des commissariats de police d’Odiénné et de Gbéléban.
Le président Lamine Sy Savané s’est félicité d’un changement positif observé. « Par le passé, ces endroits étaient le plus souvent très insalubres mais cette fois, on a vu des lieux de détention très propres. Les messages délivrés depuis l’an dernier ont vraiment produit un effet. Les lieux sont vraiment bien entretenus», a-t-il confié, lors d’un entretien.
Le président du CRDH du Kabadougou a aussi salué le respect des délais prescrits pour les gardes à vue. Ce qui a, selon lui, donné lieu de constater au passage de ses équipes qu’il n’y avait pratiquement pas de détenus dans les chambres de sureté.
A la MACO, il a souligné le fait que les droits des prisonniers sont respectés, qu’ils sont bien nourris et ne sont pas en surnombre même si des plaintes ont été enregistrées au niveau de certains détenus concernant le long temps d’attente avant le jugement.
Par ailleurs, au niveau de la situation générale, M. Sy Savané a estimé que les droits de l’homme « se portent très bien à Odiénné », appelant à faire le distinguo entre violations des droits de l’homme (qui émanent de l’Etat) et atteintes aux droits de l’homme (qui sont le fait des citoyens entre eux).
Il souligné le rôle important joué par les forces de défense et de sécurité dans ce changement positif.
« Aujourd’hui, quand on va dans un commissariat, dans une brigade de gendarmerie, même au niveau de l’accueil, on sent une grande amélioration. On perçoit en nos forces de l’ordre la volonté de faire de la police de proximité. Ils échangent avec les populations, leur expliquent certaines choses pour qu’elles évitent de se retrouver devant le procureur », a fait comprendre le président de la CRDH du Kabadougou.
(AIP)
kg/fmo
