Séguéla – Des commerçantes du grand marché de Séguéla ont initié dans la matinée du mercredi 15 juillet 2020 une marche pour protester contre la décision de la mairie de faire déguerpir une partie de l’infrastructure afin d’entreprendre des travaux d’assainissement.
« On est fatiguées. Trop c’est trop », scandaient-elles au cours d’une marche débutée sur l’avenue Alassane Ouattara et qui s’est poursuivie devant la mairie, la sous-préfecture, mitoyenne, ainsi que sur d’autres grandes artères de la ville, sans omettre un détour au quartier Bakayoko, chez la présidente des commerçantes, Adja Bakayoko Mamafima.
Une première opération avait permis, en fin d’année 2019, de procéder à l’enlèvement de tas d’immondices déversés depuis plusieurs années dans le marché, rappelle-t-on.
« Le marché de Séguéla est une véritable bombe à retardement. (…) Depuis avril, on s’est déjà accordés sur les travaux qui doivent être effectués. Je n’ai pas demandé de quitter tout le marché, mais de libérer un pan de la route qui, je le répète, n’est pas le marché », s’est défendu le maire Diomandé Lassina qui a affiché toute sa détermination à curer les caniveaux remplis de sable par certaines personnes pour pouvoir se faire de la place en bordure de la route.
Construit en 1978 à l’occasion de la célébration tournante de la fête de l’indépendance qui s’était déroulée à Séguéla, le grand marché de la capitale de la région du Worodougou est dans un état de vétusté avancée en raison de l’installation anarchique, surtout, des commerçantes et du manque d’entretien.
(AIP)
kkp/ask
« On est fatiguées. Trop c’est trop », scandaient-elles au cours d’une marche débutée sur l’avenue Alassane Ouattara et qui s’est poursuivie devant la mairie, la sous-préfecture, mitoyenne, ainsi que sur d’autres grandes artères de la ville, sans omettre un détour au quartier Bakayoko, chez la présidente des commerçantes, Adja Bakayoko Mamafima.
Une première opération avait permis, en fin d’année 2019, de procéder à l’enlèvement de tas d’immondices déversés depuis plusieurs années dans le marché, rappelle-t-on.
« Le marché de Séguéla est une véritable bombe à retardement. (…) Depuis avril, on s’est déjà accordés sur les travaux qui doivent être effectués. Je n’ai pas demandé de quitter tout le marché, mais de libérer un pan de la route qui, je le répète, n’est pas le marché », s’est défendu le maire Diomandé Lassina qui a affiché toute sa détermination à curer les caniveaux remplis de sable par certaines personnes pour pouvoir se faire de la place en bordure de la route.
Construit en 1978 à l’occasion de la célébration tournante de la fête de l’indépendance qui s’était déroulée à Séguéla, le grand marché de la capitale de la région du Worodougou est dans un état de vétusté avancée en raison de l’installation anarchique, surtout, des commerçantes et du manque d’entretien.
(AIP)
kkp/ask
