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Société Publié le jeudi 16 juillet 2020 | AIP

Les restauratrices du maquis village de Toumodi en difficulté malgré la réouverture des restaurants

© AIP Par DR
Les restauratrices du maquis village de Toumodi en difficulté malgré la réouverture des restaurants
Toumodi - Malgré la réouverture des restaurants, les femmes du maquis village continuent de vivre des moments difficiles du fait de la mesure barrière de l’interdiction de manger la viande de brousse qui a toujours fait leur notoriété.

Le maquis village de Toumodi réputé pour sa spécialité de mets traditionnels avec la viande de brousse, fait l’objet de plusieurs escales pour les personnes en transit dans la localité. Avec cette interdiction de manger la viande de brousse, les activités de ces restauratrices peinent à décoller deux mois après la levée du couvre-feu et la réouverture des restaurants.

« Nous disons merci au gouvernement pour la réouverture des maquis. Mais nous concernant, c’est la viande de brousse qui attire notre clientèle et malgré la réouverture de l’espace maquis village, nos clients ne nous visitent plus car nous sommes obligés de préparer nos sauces avec la viande de bœuf et du poisson », explique la vice-présidente de l’Association des femmes du maquis village, Mo N’zué.

Elle fait savoir que leurs recettes journalières sont passées de 50.000 FCFA à 10.000 FCFA. Sur la soixantaine de femmes qui vendent à l’espace maquis village, seulement une vingtaine ont repris du service.

« Malgré ces difficultés nous respectons la mesure d’interdiction de la vente de la viande de brousse et nous respectons aussi les mesures barrières car il y va de notre intérêt. Seulement nous espérons que l’interdiction soit levée très bientôt par le gouvernement car nous sommes à bout de souffle », a-t-elle ajouté.

Dans le cadre des mesures d'accompagnement mises en place par le gouvernement ivoirien du fait de la maladie à coronavirus, un fonds d'appui au secteur informel (FASI), d’un montant de 10 milliards FCFA a été mis en place. En sont bénéficiaires entre autres, les femmes provenant aussi bien du Grand Abidjan que de l’intérieur du pays et couvrant les secteurs de la restauration (restaurants et maquis), de l’esthétique et de la coiffure, du transport et du commerce.

(AIP)

gba/ena/ask
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