Tanda- Cheick El hadj Mounir Ouattara, grand imam de Yorobodi, dans le département de Sandégué ( Région du Gontougo, Nord-est), a regagné en triomphe, le jeudi 20 août, son village, après près de trois mois d'exil passés à Bondoukou suite à des violences qui avaient fait un mort dans la localité.
Le religieux a été accueilli par une foule en liesse, accompagné par les klaxons d'un long cortège de véhicules, tricycles et de motos. Plusieurs personnes participant à cette fête étaient vêtues de tee shirts blancs à l'effigie du Cheick Mounir Ouattara, dont l'arrivée à Yorobodi s'est effectuée en présence de tous les ex-protagonistes, fils, filles et cadres du village, ainsi que les imams du district du Zanzan, de Sandégué, de Prikro, et de représentants le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (COSIM).
Au cours d'une cérémonie organisée à cet occasion au palais culturel islamique de Yorobodi, les ex-protagonistes ont tenu à remercier le chef de l'État Alassane Ouattara, le gouvernement, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, fils de la région, ainsi que les forces de l'ordre et tous ceux qui ont contribué au retour de la paix au sein de cette communauté fortement divisée par cette crise née d'un projet d'agrandissement de la mosquée du village.
Quant aux questions de la destruction de l'édifice religieux et des arrestations qui ont suivi les violences, elles ont été laissées à l'appréciation de la chefferie traditionnelle, qui au moment opportun tranchera en dernier ressort.
Les différentes interventions ont surtout privilégié des exhortations au pardon et à la réconciliation entre les habitants et ressortissants du village.
L'imam Mounir Ouattara et sa famille avaient été exfiltrés de Yorobodi et conduits à Bondoukou, le 31 mai 2020, après l'éclatement d'affrontements entres les populations locales suite à la démolition de la mosquée du village par un groupe de fidèles.
Ces violences sont consécutives à un différend qui opposait l'imam à un groupe d'habitants de Yorobodi sur le sort de la mosquée du village : le guide religieux penchant pour des travaux d'agrandissement du lieu de prière, tandis que ses antagonistes souhaitaient plutôt la destruction complète de l’édifice pour la construction d'une nouvelle mosquée. Ces derniers soupçonnaient l'ancienne mosquée de cacher des fétiches et bien d’autres objets contraires aux valeurs islamiques.
si/tm
Le religieux a été accueilli par une foule en liesse, accompagné par les klaxons d'un long cortège de véhicules, tricycles et de motos. Plusieurs personnes participant à cette fête étaient vêtues de tee shirts blancs à l'effigie du Cheick Mounir Ouattara, dont l'arrivée à Yorobodi s'est effectuée en présence de tous les ex-protagonistes, fils, filles et cadres du village, ainsi que les imams du district du Zanzan, de Sandégué, de Prikro, et de représentants le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (COSIM).
Au cours d'une cérémonie organisée à cet occasion au palais culturel islamique de Yorobodi, les ex-protagonistes ont tenu à remercier le chef de l'État Alassane Ouattara, le gouvernement, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, fils de la région, ainsi que les forces de l'ordre et tous ceux qui ont contribué au retour de la paix au sein de cette communauté fortement divisée par cette crise née d'un projet d'agrandissement de la mosquée du village.
Quant aux questions de la destruction de l'édifice religieux et des arrestations qui ont suivi les violences, elles ont été laissées à l'appréciation de la chefferie traditionnelle, qui au moment opportun tranchera en dernier ressort.
Les différentes interventions ont surtout privilégié des exhortations au pardon et à la réconciliation entre les habitants et ressortissants du village.
L'imam Mounir Ouattara et sa famille avaient été exfiltrés de Yorobodi et conduits à Bondoukou, le 31 mai 2020, après l'éclatement d'affrontements entres les populations locales suite à la démolition de la mosquée du village par un groupe de fidèles.
Ces violences sont consécutives à un différend qui opposait l'imam à un groupe d'habitants de Yorobodi sur le sort de la mosquée du village : le guide religieux penchant pour des travaux d'agrandissement du lieu de prière, tandis que ses antagonistes souhaitaient plutôt la destruction complète de l’édifice pour la construction d'une nouvelle mosquée. Ces derniers soupçonnaient l'ancienne mosquée de cacher des fétiches et bien d’autres objets contraires aux valeurs islamiques.
si/tm
