Le communauté malienne résidant dans le département de Séguéla, par la voix du vice-président de son association, Ali Ba, exprime son opposition au coup d’Etat perpétré par des militaires au Mali.
« On condamne ce coup de force. On ne l’apprécie pas du tout. On condamne avec la dernière énergie ce coup d’état », a déclaré Ali Ba, le samedi 22 août 2020, regrettant que les putschistes n’aient pas laissé le président démocratiquement élu, Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK, aller au terme de son second mandat débuté en 2018.
Depuis le 18 août 2020, la junte militaire du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) conduite par le colonel Assimi Goita s’est emparée du pouvoir en déposant le Président IBK détenu depuis lors avec ses plus proches collaborateurs au camp militaire de Kati, le quartier général des putschistes situé près de Bamako.
« On est écœuré par la situation. On pense que tout le monde ne peut avoir sa tranquillité que dans la démocratie. De coup d’état en coup d’état, ce n’est pas bien. Ce n’est pas la solution », a ajouté Ali Ba qui souhaite que les politiques, toutes tendances confondues, ‘’respectent le peuple pour éviter ce genre de situation’’.
Avec près de 10.000 membres, la communauté malienne vivant à Séguéla est la troisième plus importante communauté étrangères en nombre dans la région du Worodougou, après celles des Burkinabè et des Guinéens.
(AIP)
kkp/tm
« On condamne ce coup de force. On ne l’apprécie pas du tout. On condamne avec la dernière énergie ce coup d’état », a déclaré Ali Ba, le samedi 22 août 2020, regrettant que les putschistes n’aient pas laissé le président démocratiquement élu, Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK, aller au terme de son second mandat débuté en 2018.
Depuis le 18 août 2020, la junte militaire du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) conduite par le colonel Assimi Goita s’est emparée du pouvoir en déposant le Président IBK détenu depuis lors avec ses plus proches collaborateurs au camp militaire de Kati, le quartier général des putschistes situé près de Bamako.
« On est écœuré par la situation. On pense que tout le monde ne peut avoir sa tranquillité que dans la démocratie. De coup d’état en coup d’état, ce n’est pas bien. Ce n’est pas la solution », a ajouté Ali Ba qui souhaite que les politiques, toutes tendances confondues, ‘’respectent le peuple pour éviter ce genre de situation’’.
Avec près de 10.000 membres, la communauté malienne vivant à Séguéla est la troisième plus importante communauté étrangères en nombre dans la région du Worodougou, après celles des Burkinabè et des Guinéens.
(AIP)
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