x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 20 novembre 2020 | AIP

Un boucher condamné à cinq ans de prison pour recel de bœufs à Bouna

Barry Seydou dit Kotcha, 33 ans, a été condamné, mercredi 18 novembre 2020, par la section de tribunal du tribunal de Bouna, à cinq ans de prison ferme pour recel de bœufs et association de malfaiteurs.

Près de 105 bœufs avaient disparu d'un parc de la localité de Sanguinari au Sud de Bouna. Le propriétaire des bêtes, Hien Tilité, a décidé de mener avec ses frères des recherches dans la zone dans l'espoir de les retrouver.

C'est dans ces occurrences qu'il découvre le 22 mai, cinq de ses bêtes dans la localité de Téfrodouo, à 20 km. Les bœufs étaient attachés dans la cour du boucher Barry qui en dépeçait un qu'il avait tué tôt dans la matinée.

Le propriétaire a reconnu ses bêtes par des signes qu'il avait marqués sur leurs peaux. Barry interrogé sur la provenance des bœufs fait savoir qu'il les a achetés et que le vendeur n'est pas loin des lieux, ils pouvaient ensemble se rendre dans son campement.

Hien Tilité informe donc la gendarmerie pour prendre part à cette expédition. Avec deux gendarmes à leur côté, ils prennent le chemin du campement du prétendu vendeur de bœuf. Chemin faisant, Barry informe tout le monde qu'il va appeler ce dernier pour qu'il les attende sur les lieux.

Il entame alors une longue communication au téléphone en langue peulh puis il raccroche. Avec un sourire, il rassure que son livreur est bel et bien au campement. Une fois arrivés sur les lieux, le soi-disant vendeur de bœuf est introuvable.

Barry reprend son numéro et tente de l'appeler mais ce dernier est resté totalement injoignable. Les gendarmes, s'étant aperçus de la supercherie de Barry qui a plutôt aidé son complice à fuir les lieux, décident de le mettre aux arrêts.

Au tribunal de Bouna, Barry a affirmé avoir acheté avec ce dernier chacun des cinq bœuf à 80 000 francs CFA, un prix dérisoire d'où la confirmation du recel. En plus de sa peine, une amende de 500 000 francs CFA lui a été infligée.

Le recel est le fait de détenir ou de bénéficier en toute connaissance de cause, une chose provenant d’un crime ou d’un délit. Ce fait est prévu et puni par la loi.

(AIP)
on/aaa/fmo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ