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Société Publié le vendredi 4 décembre 2020 | AIP

MURIR, une organisation non gouvernementale au service de la paix et de la cohésion sociale dans le Gbêkê

Bouaké- A l’instar de plusieurs autres organisations de la société civile, l’ONG Mains unies pour le respect des institutions de la République (MURIR) a joué un rôle prépondérant dans la préservation du climat de paix et le renforcement de la cohésion sociale dans la région de Gbêkê avant, pendant et après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 émaillée d’incidents dans plusieurs localités de la Côte d’Ivoire.

A travers aussi bien des sollicitations de la police pour des interventions que des séances de sensibilisation des populations, cette organisation non gouvernementale, selon son premier responsable, Mohamed Berté, est parvenu à circonscrire des conflits intercommunautaires comme ce fut le cas à Angouatanoukro, un village-quartier de Bouaké.

« En ma qualité de président de l’ONG MURIR, j’ai appelé le préfet de police pour une intervention d’urgente des forces de l’ordre à Angouatanoukro où un affrontement entre autochtones baoulés et des allogènes malinkés des quartiers environnants, notamment, Air-France et Sokoura, était imminent suite à des rumeurs distillées par certaines personnes malveillantes », a rappelé Mohamed Berté, révélant que son action a permis d’éviter le pire.

Après l’intervention de la police pour mettre fin aux velléités d’affrontement, l’ONG MURIR a organisé une réunion d’échange entre plusieurs leaders communautaires, notamment, le chef de village, des leaders religieux, des présidents de jeunes et de femmes, pour prôner la paix et le vivre ensemble.

« Nous leur avons dit qu’il était indispensable qu’ils (baoulés et malinkés) continuent de vivre ensemble et en harmonie comme par le passé et que la politique ne devait nullement les diviser », a rappelé, en outre, le président de MURIR.

A en croire ce dernier, ce message prônant la paix et la cohésion sociale a été véhiculé dans deux autres villages-quartiers de Bouaké, notamment, Minankro à quelques encablures du corridor-nord, route de Katiola et d’Amanibo non-loin du corridor-sud, route de Yamoussoukro où la cohésion sociale a été mise à rude épreuve.

La ville de Sakassou, siège du royaume baoulé, qui a connu quelques soubresauts pendant la présidentielle du 31 octobre 2020, a également accueilli la délégation de l’ONG MURIR conduite par son président.

Lors des différentes rencontres d’échange avec les populations, les responsables de cette organisation de la société se sont également adressés aux hommes politiques en leur demandant d’arrêter de manipuler les jeunes pour assouvir leurs « intérêts personnels ».

« Au cours de ces différentes séances de sensibilisation, nous avons également interpellé les hommes politiques sur leurs responsabilités. Nous leur avons, notamment, demandé d’arrêter de manipuler les jeunes dans l’unique but de satisfaire leurs intérêts personnels parce que lors qu’il y a des morts ils restent assis dans leurs maisons et ce sont seulement les parents biologiques, notamment, les mères qui portent le deuil », a souligné le premier responsable de l’ONG MURIR.


rkk
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