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Société Publié le mardi 2 février 2021 | AIP

Quand la présence de l’Harmattan influe sur le quotidien de la population de Bondoukou

Bondoukou – l’Harmattan, vent sec et frais, présent depuis quelques jours dans la ville de Bondoukou (Nord-est, région du Gontougo) a quelque peu influé sur le quotidien de la population, obligée de s’adapter à ce changement de temps qui entraine quelques fois des désagréments.

Même si l’Harmattan a fait une entrée tardive à Bondoukou, due certainement au changement climatique, ce vent sec dans la journée et frais la nuit s’est tout de suite incrusté dans la vie des populations en imposant sa forte présence qui a changé quelque peu le comportement des riverains.

Pour les élèves des différents établissements secondaires rencontrés, l’Harmattan cause souvent des désagréments notamment, un sommeil prolongé due à la fraicheur qui les met souvent en retard aux cours du matin.

« Depuis que l’Harmattan est là, je suis souvent en retard au cours car je dors profondément et j’oublie de me réveiller tôt comme j’ai l’habitude de le faire », a reconnu Elisée Ouattara, élève en classe de Première. Celui-ci a décidé d’utiliser désormais le réveil de son téléphone portable pour être à l’heure à l’école.

Leslie Mamery, élève de Terminale, a indiqué que l’Harmattan l’oblige à porter des pull-over, tee-shirt et autres blousons en plus de sa tenue scolaire pour combattre le froid qui devient intense très tôt le matin.

« Avec ce froid, on est obligée de porter beaucoup d’habits le matin pour avoir un peu chaud », a-t-elle lancé en frictionnant ses lèvres d’une pommade pour les protéger du vent sec.

« Moi un garçon, je suis obligé de me pommader et de mettre des brillants sur mes lèvres pour ne pas avoir la peau sèche », a renchéri Djédjé Christ, élève de Terminale qui reconnait néanmoins l’efficacité de ces pommades qui lui ont permis de garder une peau saine.

La survenue de l’Harmattan a amené les réfractaires aux mesures barrières contre le Covid 19, notamment les motocyclistes à porter des cache-nez afin de se protéger du vent sec et surtout de la poussière qui s’est aussi installée dans les rues de la ville.

« A cause de l’Harmattan, je suis obligé de porter cache-nez pour conduire, vraiment on espère que ce temps va vite passer », lance Vincent Tehé, motocycliste. Il est rejoint par Fulgence Kouamé qui déteste porter le cache-nez mais obligé de se soumettre au « diktat » de l’Harmattan pour ne pas contracter une maladie respiratoire.

La population invitée à se protéger des maladies respiratoires liées à l'Harmattan

Selon le responsable intérimaire de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire aéronautique météo (SODEXAM) de Bondoukou, Kouacou Brice, l'Harmattan est une litho météore (lié au vent), se manifeste sur une période de deux ou trois mois en provoquant plusieurs maladies respiratoires qui nécessitent un minimum de précautions.

Ces maladies respiratoires, selon le chef de service du médico-scolaire de Bondoukou, Dr Tiangbé Mamadou, font l’objet de consultations fréquentes dans son établissement durant la saison sèche. Même si aucun cas de méningite n’a été signalé dans la région, il invite néanmoins la population à rester vigilante en évitant de s’exposer à la poussière et au vent.

Pour Dr Tiangbé, la seule attitude à adopter pour éviter les maladies respiratoires est le port du cache-nez. Il s'est réjoui du fait que ce nouveau comportement vient résoudre deux problèmes en même temps. Celui du Covid-19 et des affections pulmonaires et otorhinolaryngologie (ORL).

zaar/fmo
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