Divo – Le Médiateur Délégué des régions du Gôh, du Lôh-Djiboua et de la Nawa, Guehi Brissi Lucas, demande à l’ensemble des communautés du département de Divo d’exorciser définitivement la violence politique qui, de façon régulière, vient perturber la cohésion sociale à chaque période électorale, dans les localités de ce département.
M. Brissi Lucas a fait cette exhortation, mercredi 17 février 2021, à l’occasion d’une mission de conciliation et d’installation des « comités de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale » à Divo, en présence du préfet de région, Kouakou Assoman, de la chefferie traditionnelle, de guides religieux, de responsables d’associations de femmes, et de jeunes.
« Depuis 1990, le retour au multipartisme (…), nous constatons qu’à Divo il y a toujours du feu. Je suis donc venu pour dire qu’il faut exorciser définitivement le mal, parce que personne ne gagne à cela », a déclaré le Médiateur délégué.
Il a demandé à la chefferie traditionnelle et aux chefs de communautés de suivre l’exemple de Hiré où, là-bas les chefs exigent des candidats en campagne pour les législatives du 6 mars 2021, qu’ils prennent l’engagement de ne pas porter atteinte à la cohésion sociale au cours de ce processus électoral sinon, ils ne seront pas reçus par les communautés.
« Ayez le courage de dire aux candidats d’avoir un langage de paix, un langage civilisé, qui renforce le vivre ensemble », a insisté M. Brissi.
Auparavant, le porte-parole des chefs de village de Divo, Bobi André, Chef du village de Baba, le porte-parole des jeunes, Adjehi Aubin, président du Conseil national des jeunes, section Divo, et la porte-parole des femmes, Koné Affoussiata, tous ont indexé les hommes politiques comme étant les principaux responsables des violences politiques à Divo. Koné Affoussiata a plaidé pour « qu’ils arrêtent d’envoyer les jeunes à la mort ».
A la fin des échanges le « Comité de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale » de Divo, composé de 30 membres, a été présenté. Sa mission est de servir de relais local du Médiateur de la République et aider les autorités à anticiper et régler les conflits, du genre de ceux vécus aux élections locales de 2018 à Divo, avec de nombreux dégâts matériels causés pour contester les résultats. De même, à l'occasion de la contestation d’une 3ème candidature du Président Ouattara, des violences ont causé à Divo huit morts et de nombreux biens incendiés, les 21 et 22 août 2020.
(AIP)
jmk/ask
M. Brissi Lucas a fait cette exhortation, mercredi 17 février 2021, à l’occasion d’une mission de conciliation et d’installation des « comités de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale » à Divo, en présence du préfet de région, Kouakou Assoman, de la chefferie traditionnelle, de guides religieux, de responsables d’associations de femmes, et de jeunes.
« Depuis 1990, le retour au multipartisme (…), nous constatons qu’à Divo il y a toujours du feu. Je suis donc venu pour dire qu’il faut exorciser définitivement le mal, parce que personne ne gagne à cela », a déclaré le Médiateur délégué.
Il a demandé à la chefferie traditionnelle et aux chefs de communautés de suivre l’exemple de Hiré où, là-bas les chefs exigent des candidats en campagne pour les législatives du 6 mars 2021, qu’ils prennent l’engagement de ne pas porter atteinte à la cohésion sociale au cours de ce processus électoral sinon, ils ne seront pas reçus par les communautés.
« Ayez le courage de dire aux candidats d’avoir un langage de paix, un langage civilisé, qui renforce le vivre ensemble », a insisté M. Brissi.
Auparavant, le porte-parole des chefs de village de Divo, Bobi André, Chef du village de Baba, le porte-parole des jeunes, Adjehi Aubin, président du Conseil national des jeunes, section Divo, et la porte-parole des femmes, Koné Affoussiata, tous ont indexé les hommes politiques comme étant les principaux responsables des violences politiques à Divo. Koné Affoussiata a plaidé pour « qu’ils arrêtent d’envoyer les jeunes à la mort ».
A la fin des échanges le « Comité de veille et de suivi de la situation de la cohésion sociale » de Divo, composé de 30 membres, a été présenté. Sa mission est de servir de relais local du Médiateur de la République et aider les autorités à anticiper et régler les conflits, du genre de ceux vécus aux élections locales de 2018 à Divo, avec de nombreux dégâts matériels causés pour contester les résultats. De même, à l'occasion de la contestation d’une 3ème candidature du Président Ouattara, des violences ont causé à Divo huit morts et de nombreux biens incendiés, les 21 et 22 août 2020.
(AIP)
jmk/ask