Abidjan- Au total, 215 000 électeurs Djiboutiens inscrits, sont appelés aux urnes, vendredi 9 avril 2021, pour opérer un choix entre le président sortant Ismaïl Omar Guelleh, qui brigue un cinquième mandat, et l'homme d'affaires, Zakaria Ismaïl Farah, candidat à cette présidentielle.
Ismaïl Omar Guelleh, 73 ans, est au pouvoir depuis 22 ans dans ce petit pays qu'il dirige d'une main de fer. Il a finalement officialisé sa candidature pour un cinquième mandat à la tête de Djibouti dans une interview téléphonique en langue somali accordée à la BBC début mars.
« A vrai dire, a-t-il affirmé, moi je ne voulais pas, mais les gens m’ont forcé La jeunesse m’a dit “reste, ne pars pas” et c’est pour cela que je me représente une dernière fois. » Semblable à ce qui avait été dit en 2016. A l’époque, Omar Guelleh prétendait déjà qu’il voulait se retirer. Ses compatriotes avaient fait « pression » pour qu’il se représente, avait-il confié à Jeune Afrique, rapportent des médias internationaux.
Au cours de la campagne électorale, ses meetings ont rassemblé des milliers de sympathisants, masqués ou non, malgré une vague d'infections au Covid-19, avec actuellement près de 200 cas quotidiens et 23 % de positivité des tests.
Face à lui, l’homme d’affaire Zakaria Ismail Farah, âgé de 56 ans, fraîchement débarqué en politique et qui n'a tenu que quelques timides rassemblements de campagne.
En l'absence des leaders historiques de l'opposition, qui boycottent le scrutin, les chances de cet inconnu du grand public sont maigres face à Ismaïl Omar Guelleh, qui a remporté avec plus de 75 % des voix chaque présidentielle à laquelle il a participé.
Le vote s'est ouvert à 6 h (3 h GMT) pour les 215 000 électeurs inscrits, sur une population totale de 990 000 personnes, appelés aux urnes pour départager les deux candidats en lice. Les bureaux de vote fermeront à 19 h (16 h GMT). Les résultats sont attendus dans la nuit de vendredi à samedi.
eaa/fmo
Ismaïl Omar Guelleh, 73 ans, est au pouvoir depuis 22 ans dans ce petit pays qu'il dirige d'une main de fer. Il a finalement officialisé sa candidature pour un cinquième mandat à la tête de Djibouti dans une interview téléphonique en langue somali accordée à la BBC début mars.
« A vrai dire, a-t-il affirmé, moi je ne voulais pas, mais les gens m’ont forcé La jeunesse m’a dit “reste, ne pars pas” et c’est pour cela que je me représente une dernière fois. » Semblable à ce qui avait été dit en 2016. A l’époque, Omar Guelleh prétendait déjà qu’il voulait se retirer. Ses compatriotes avaient fait « pression » pour qu’il se représente, avait-il confié à Jeune Afrique, rapportent des médias internationaux.
Au cours de la campagne électorale, ses meetings ont rassemblé des milliers de sympathisants, masqués ou non, malgré une vague d'infections au Covid-19, avec actuellement près de 200 cas quotidiens et 23 % de positivité des tests.
Face à lui, l’homme d’affaire Zakaria Ismail Farah, âgé de 56 ans, fraîchement débarqué en politique et qui n'a tenu que quelques timides rassemblements de campagne.
En l'absence des leaders historiques de l'opposition, qui boycottent le scrutin, les chances de cet inconnu du grand public sont maigres face à Ismaïl Omar Guelleh, qui a remporté avec plus de 75 % des voix chaque présidentielle à laquelle il a participé.
Le vote s'est ouvert à 6 h (3 h GMT) pour les 215 000 électeurs inscrits, sur une population totale de 990 000 personnes, appelés aux urnes pour départager les deux candidats en lice. Les bureaux de vote fermeront à 19 h (16 h GMT). Les résultats sont attendus dans la nuit de vendredi à samedi.
eaa/fmo
