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Société Publié le lundi 11 juillet 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Présidence de l’Ojpci : Vers un bras de fer entre les partisans du congrès extraordinaire et ceux de l’ordinaire

© L’intelligent d’Abidjan Par D. Tagro
Média / Congrès extraordinaire: Olivier Yro nouveau président de l`OJPCI
Mercredi 29 juin 2016. Abidjan. Premier Congrès extraordinaire l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d`Ivoire (OJPCI).
Un congrès extraordinaire de l’Organisation des journalistes de Côte d’Ivoire(Ojpci) tenu le mercredi 29 juin 2016 a porté Olivier Yro, par acclamation à la tête de l’organisation en remplacement d’Armand Gooré Bi Hué, président sortant. A cette séance, toutes les instances (comité de contrôle et commissariat aux comptes) ont été renouvelées. L’investiture du bureau est prévenue pour le jeudi 14 juillet. Le camp d’en face s’oppose.

Position du camp Gooré Bi
Contre toute attente, Honoré Sépé, le président du comité de contrôle produit un communiqué le jeudi 7 juillet 2016 mettant en cause ce congrès extraordinaire. De facto, il informe les membres de l’OJPCI, de la tenue du deuxième congrès ordinaire les 29 et 30 juillet 2016, à Abidjan. Dans le communiqué, il rappelle que Gooré Bi Hué (président sortant), Lébry Léon Francis (ancien Dg de Frat Mat), Olivier Yro (ancien de Soir-infos et président élu du congrès extraordinaire) et Ali Yoda (RTI1) sont les quatre candidats retenus par le Comité de contrôle après examen de leurs dossiers de candidature. Selon le communiqué, l’article 11 du règlement intérieur de l’Ojpci stipule que le congrès extraordinaire se tient dans les cas suivants : « La session extraordinaire du congrès se tient en cas de crise : démission en bloc du Comité de Contrôle (CC) et/ou du Bureau exécutif National (BEN). En cas de démission en bloc du BEN, la session extraordinaire du congrès est convoquée par le Comité de Contrôle ou les 2/3 des membres des sections. En cas de démission en bloc du Comité de Contrôle, la section extraordinaire est convoquée par le BEN et /ou les 2/3 des membres des sections. En cas de démission en bloc du Comité de Contrôle, du BEN et du Commissariat aux Comptes, la session ordinaire du congrès se tient sur initiative des 2/3 des membres des sections encadrées par le Comité des sages, dans un délai de trois (3) mois, à compter de la date de la démission. Le congrès statue sur un ordre du jour unique lié à la situation de crise ».

Argument des partisans du congrès extraordinaire
Selon Justine Djiké, présidente du comité d’organisation dudit congrès extraordinaire, tout est réuni pour la tenue de cette assemblée. Dans une déclaration, elle a annoncé que le président du comité de contrôle a été saisi l’an dernier à l’effet de remédier à l’immobilisme et aux déviations dans la gestion de l’Ojpci, lequel à son tour, a saisi le président du Ben (Gooré Bi). Mais, ce dernier n’a eu cure des préoccupations. Bien au contraire, dit-elle, il va s’enfermer dans un mutisme insultant et il ira jusqu’à empêcher la tenue d’une réunion statutaire au ‘’supposé’’ siège de l’organisation à Faya, alors que ladite réunion a été convoquée par le président du comité de contrôle (Honoré Sépé) par toutes les voies légales. A ces arguments, elle ajoute que le Président Gooré Bi est membre du Conseil régional de la Marahoué, haute fonction politique incompatible avec les principes de l’Ojpci. Et de préciser que c’est une violation en référence de l’article 23 du règlement intérieur qui dispose que tout journaliste professionnel exerçant des fonctions politiques ne peut prétendre à un poste dans les organes dirigeants de l’Organisation. Bien qu’interpellé plusieurs fois sur le sujet, Gooré Bi n’a jamais présenté une lettre de démission dudit conseil régional, avec décharge. Plantant le décor dans un contexte d’immobilisme dont l’Ojpci est l’objet depuis plus de trois ans, du fait du président Armand Gooré Bi Hué, elle a brandi qu’aucun bilan (financier et moral) n’a jamais été présenté ni à une réunion ni à une quelconque tribune par “l’actuel” président. Toute chose qui témoigne de la non-traçabilité et de l’opacité de sa gestion des affaires de l’Organisation, s’exposant ainsi à l’article 19 du règlement intérieur qui traite justement de la question. Ainsi va le bras de fer entre les deux camps dont les positions sont désormais diamétralement opposées
M.Ouattara
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