18ème Café littéraire autour de "le Deuil des Emeraudes" - L’avènement d’un nouveau type d’Africain au menu

Le développement de l’Afrique est subordonné à l’avènement d’un nouveau type d’Africain,. Celui-là même imbu de démocratie, du respect du bien public et qui accorde une attention spéciale aux Droits de l’homme. Cela, pour faire le deuil des hommes et des actions qui cantonnent le continent Noir dans le sous développement. C’est à ce constat que les critiques ont abouti, récemment, au terme du 18ème Café littéraire, espace de promotion du livre, qui a eu pour cadre "la Librairie Soleika" du Vallon aux Deux- Plateaux à Cocody. Avec au menu "le Deuil des Emeraudes", dernier roman en librairie de la Franco ivoirienne, Assamala Amoi, le 18ème Café littéraire réunissait, autour de l’auteur et son œuvre, plusieurs critiques littéraires, des écrivains et de nombreux lecteurs. La trame du roman qui se déroule dans le pays de "Koulo", laisse voir la vie des deux personnages dont la vision politique est diamétralement opposée. Son Excellence M. Dieudonné Gnamian- Ba, le prototype du potentat africain, qui se prend pour "Dieu sur terre". Celui-là même qui fait, défait et impose sa loi sans tenir compte de l’avis et des besoins de ses semblables. L’autre, M.Iroko l’Archer a, lui, une vision plus partagée du développement et du bien- être de son prochain en tant que syndicaliste. Le "mortal kombat" que se livrent les deux personnages a alimenté les débats. L’écrivain Maurice Bandaman, dans l’une de ses interventions a salué l’écriture alerte de Assamala Amoi qui n’a pas "tué" le héros. Ce qui présage de « l’espoir en l’avènement d’une Afrique meilleure avec des dirigeants crédibles… » Le parrain de la cérémonie, Mamadou Koulibaly, Président de l’assemblée nationale, ne s’est pas empêché de taper sur le même clou « Quand ils sont ans l’opposition, ils disent lutter pour le bien-être du peuple. Mais, dès que parvenus au pouvoir, ils deviennent des monarques, des dictateurs », a-t-il dénoncé tout en se réjouissant de la révélation de M. Iroko comme « un héros porteur de valeurs » dont l’Afrique a besoin. "le Deuil des Emeraudes" est un roman de 299 pages, paru chez les éditions "la Bruyère" en 2005. Pour rappel, le Café Littéraire est un espace d’échanges entre un auteur et le public autour de son livre. Et l’Association Point de lecture, initiatrice du Café littéraire a permis, au public ivoirien, d’échanger avec des écrivains non des moindres dont Gina Dick, Georges Zrek. Jean- Antoine Doudou