Les opérations de vote pour la présidentielle au Ghana se sont achevées dans le calme vendredi dans la dernière circonscription devant se prononcer, un suffrage décisif qui a été boycotté par les partisans du parti au pouvoir. “L’élection est terminée et ils commencent à compter les votes”, a déclaré à l’AFP Theodore Dzeble, porte-parole de la Coalition d’observateurs des élections (CODEO, 34 organisations). Le scrutin à Tain, circonscription du centre-ouest comptant 144 bureaux de vote, s’est déroulé calmement et sans heurts, le taux de participation a été généralement “faible” alors que “les partisans du NPP (Nouveau parti patriotique, au pouvoir) ont boycotté l’élection”, a noté l’organisation dans un communiqué. Dans l’après-midi, le président ghanéen sortant John Kufuor a appelé au respect des résulats finaux quels qu’ils soient.
“Il est important (...) que nous respections le calendrier constitutionnel pour la passation de pouvoir le 7 janvier. J’appelle par conséquent toutes les parties prenantes à se soumettre à l’autorité du président de la commission électorale quand il annoncera les résultats”, a-t-il déclaré dans un message de voeux à la nation. “Tout autre point de litige pourra être réglé plus tard en bonne et due forme”, a-t-il poursuivi, se démarquant ainsi de son parti qui a demandé jeudi l’annulation du vote à Tain après avoir exigé que les résultats dans ce district ne soient pas annoncés tant que la lumière n’aurait pas été faite sur des irrégularités dans une autre région.
D’après les résultats officiels des 229 autres circonscriptions du pays, le candidat de l’oppostion, John Atta-Mills, devance légèrement son adversaire du NPP, Nana Akufo-Addo. Mais l’écart n’est que de 23.055 voix. Les 53.000 électeurs inscrits à Tain peuvent ainsi tout faire basculer. Le NPP a appelé jeudi soir au boycott du suffrage à Tain et ses agents n’étaient pas présents dans les bureaux de vote, selon les observateurs. Le chef de la commission électorale, Kwado Afari-Gyan a indiqué que les résultats seraient proclamés dès qu’ils seraient disponibles. Aucune date n’avait été précisée mais plusieurs sources estimaient qu’ils pourraient être annoncés samedi. Malgré le calme apparent, la Codeo a dit craindre l’apparition de tensions et appelé les dirigeants à faire preuve de “beaucoup de retenue”. L’organisation “craint que des tensions montent et conduisent à des affrontements”, a-t-elle indiqué dans son communiqué. Les principaux dirigeants religieux du pays ont fait part des mêmes inquiétudes dans une déclaration commune transmise à l’AFP. “Il y a déjà des signes que l’élection à Tain n’atténuera pas les inquiétudes, les tensions et les frustrations qui ont été exprimées (...) depuis le 28 décembre”, date du deuxième tour dans le reste du pays.
AFP
“Il est important (...) que nous respections le calendrier constitutionnel pour la passation de pouvoir le 7 janvier. J’appelle par conséquent toutes les parties prenantes à se soumettre à l’autorité du président de la commission électorale quand il annoncera les résultats”, a-t-il déclaré dans un message de voeux à la nation. “Tout autre point de litige pourra être réglé plus tard en bonne et due forme”, a-t-il poursuivi, se démarquant ainsi de son parti qui a demandé jeudi l’annulation du vote à Tain après avoir exigé que les résultats dans ce district ne soient pas annoncés tant que la lumière n’aurait pas été faite sur des irrégularités dans une autre région.
D’après les résultats officiels des 229 autres circonscriptions du pays, le candidat de l’oppostion, John Atta-Mills, devance légèrement son adversaire du NPP, Nana Akufo-Addo. Mais l’écart n’est que de 23.055 voix. Les 53.000 électeurs inscrits à Tain peuvent ainsi tout faire basculer. Le NPP a appelé jeudi soir au boycott du suffrage à Tain et ses agents n’étaient pas présents dans les bureaux de vote, selon les observateurs. Le chef de la commission électorale, Kwado Afari-Gyan a indiqué que les résultats seraient proclamés dès qu’ils seraient disponibles. Aucune date n’avait été précisée mais plusieurs sources estimaient qu’ils pourraient être annoncés samedi. Malgré le calme apparent, la Codeo a dit craindre l’apparition de tensions et appelé les dirigeants à faire preuve de “beaucoup de retenue”. L’organisation “craint que des tensions montent et conduisent à des affrontements”, a-t-elle indiqué dans son communiqué. Les principaux dirigeants religieux du pays ont fait part des mêmes inquiétudes dans une déclaration commune transmise à l’AFP. “Il y a déjà des signes que l’élection à Tain n’atténuera pas les inquiétudes, les tensions et les frustrations qui ont été exprimées (...) depuis le 28 décembre”, date du deuxième tour dans le reste du pays.
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