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Art et Culture Publié le samedi 3 janvier 2009 | Fraternité Matin

Télévision : 20 ans de décibels à célébrer

Aujourd’hui, la Première chaîne consacre, environ deux heures, à l’émission Tempo. Ce samedi, est célébré le 20ème anniversaire de l’émission télévisée, «Tempo», sur la RTI 1ère chaîne. L’équipe de production et l’animateur Didier Bléou présenteront un télé-spectacle d’environ 2 heures pour revisiter les deux décennies d’activités qui auront permis à la musique ivoirienne d’asseoir sa notoriété. C’est le 20 octobre 1988 que Georges Aboké a largué les amarres de cette émission, alors bimensuelle, pour combler le vide constaté d’une émission consacrée à 100% à la promotion de la musique locale. Cela depuis la disparition des antennes des grandes productions de la décennie 1970-80 avec l’Orchestre de la Rti (Orti) au sommet de sa gloire. En l’espace de quelques mois, l’émission gagne en audience et devient hebdomadaire. Au début des années 1990, «Tempo» devient le carrefour obligé de promotion des artistes émergents et celui de confirmation de l’establishment. «C’est justement cette émission qui, contre vents et marées, positionne le zouglou, fraîchement sorti des résidences universitaires, comme un rythme urbain, puis fer de lance de la musique ivoirienne encore aujourd’hui», confie, un brin nostalgique, Georges Aboké, aujourd’hui conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de la réforme de l’audiovisuel, après avoir été directeur général de la Rti. Présentée par Aboké en tandem avec Yo Claude par la suite, l’émission sera confiée à Aboubakar Touré qui l’animera de 1997 à 2002. C’est alors que Didier Bléou prend le relais. L’émission est aujourd’hui un véritable spectacle avec effets spéciaux, enregistrements en externe, éditions spéciales en France, etc. L’émission, qui est proposée en différé ce matin, a été enregistrée au Palais de la culture avec des artistes dont «Tempo» a contribué à garantir le succès relatif. Certains, venus spécialement d’Europe, ont offert des prestations fort émouvantes. Hommage spécial a été rendu au «père» qui a permis à ce «bébé musical» de souffler ses 20 bougies ; notamment par les zouglo-makers qui l’ont investi depuis 1990, «parrain du zouglou»: Georges Wenceslas Saimby Aboké.



Rémi Coulibaly
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