Au fur et à mesure que les jours passent, les Eléphanteaux s’éloignent de la capitale burundaise. Et pourtant, Alain Gouaméné et ses poulains devaient y passer deux bonnes semaines le temps de s’acclimater et fourbir leurs dernières armes avant la grande explication de Kigali. En effet, pour se mettre dans le bain de l’altitude de la CAN juniors qui démarre le 18 janvier au Rwanda, l’encadrement technique des Eléphanteaux avait peaufiné son programme de préparation en tenant compte de ce paramètre. C’est pourquoi, Gohi Bi Cyriaque et ses camarades devaient camper sur les montagnes de Bujumbura du 2 au 15 janvier. Mais pour des retards de trésorerie de l’Etat, l’équipe ivoirienne est toujours clouée à Abidjan. Les joueurs ont finalement regagné le Golf hôtel et poursuivent leur préparation sur place au stade Robert Champroux de Marcory. Selon des sources proches de l’équipe, l’entraîneur Alan Gouaméné devrait animer une conférence de presse après demain mercredi. Certainement le technicien reviendra sur l’importance de la préparation en altitude avant le coup d’envoi de cette compétition qui regroupe les gros bras du football africain. Mais avant, si l’Etat ne se bouscule pas, c’est toute la préparation burundaise qui sera annulée et cela sera fort dommageable pour la sélection ivoirienne. Toutefois, des sources proches des Eléphanteaux n’ont pas perdu tout espoir. Elles pensent que cette journée du lundi pourrait être déterminante dans la réaction des autorités ivoiriennes. « Il est vrai que la situation s’annonce mal mais elle n’est pas encore critique. Avec un peu de bonne volonté de la part de l’Etat, on peut sauver pas mal de choses », confie notre source sous le couvert de l’anonymat. A bon entendeur …
Koné Lassiné
Koné Lassiné
