Pas de temps mort pour les Eléphanteaux juniors. Après une semaine de préparation interne à Abidjan, le capitaine Diabaté Zié et ses coéquipiers ont entamé la deuxième phase décisive de cette préparation vendredi dernier au pays des mille collines. L`heure est à la concentration à Kigali. C`est la pelouse synthétique du stade annexe au stade national du pays qui sert de cadre de préparation. Les dix-huit commandos suivent avec beaucoup d`attention les consignes de leurs encadreurs. Amani Yao Lambert César et Haïdara Souhalio sont chargés de la préparation physique des joueurs de champs. Quant à Bakary Koné, il met les deux gardiens de buts dans le système d`une compétition de haut niveau. Le Dr Kouamé Claude et le Kiné Oulaï Pascal tiennent à l`œil les joueurs qui signalent des petits bobos. C`est ainsi que Troh César, N`Gossan Antoine et Kouakou Mansou Junior, qui ont signalé un petit mal au dos et au ventre, ont été rapidement soulagés. "Pour l`heure, rien à signaler. Il y a certes des petits bobos dus à la fatigue du voyage. Mais, dans l`ensemble, l``infirmerie est vide. On prie Dieu pour rester dans ce tempo jusqu`à la fin de la compétition", confie Dr Kouamé. Pour le moment, Gouaméné concentre la préparation sur la condition physique. L`aspect tactique va être abordé à partir du 14 janvier à la veille du match amical contre le FC ATRACO, l`équipe championne en titre du Rwanda. L`ancien champion d`Afrique est surtout heureux à cause du changement du lieu de la dernière préparation. "Contrairement à Abidjan, vous constatez qu`ici à Kigali, les joueurs se sentent plus dans le bain d`une compétition. Plus de visite par-ci, par-là. Et tant mieux pour nous tous" se réjouit-il. En tout cas, ici, la vigilance est de mise. Le technicien ivoirien a imposé une discipline dans le groupe. "Celui qui va contre les règles mises en place est contre la Côte d`Ivoire. Nous prendrons donc les sanctions qu`il faut au moment où il faut", martelait-il à la fin du déjeuner d’hier. Les joueurs en sont conscients. Ils commencent à s`adapter à l`altitude de la région des Grands Lacs. Au pays du Président Paul Kagamé, la petite chaleur de la mi-journée fait place à un temps frais à partir de l`après-midi. Un temps glacial qui n`ébranle pas les jeunes Ivoiriens. "Ce temps nous convient" lâchent-ils. Ils sont très solidaires au deuxième étage de l`hôtel Alpha-Palace d`où ils ne descendent qu`au moment d`aller aux entraînements ou au restaurant.
En définitive, les Eléphanteaux se sentent bien au Rwanda. Ils comptent y livrer une grande CAN à partir du 19 janvier contre les jeunes "Bafana-Bafana" d`Afrique du Sud, leurs premiers adversaires.
Une correspondance de
Jean-Claude Djakus à Kigali
En définitive, les Eléphanteaux se sentent bien au Rwanda. Ils comptent y livrer une grande CAN à partir du 19 janvier contre les jeunes "Bafana-Bafana" d`Afrique du Sud, leurs premiers adversaires.
Une correspondance de
Jean-Claude Djakus à Kigali
