Profitant de la tribune à lui offerte, M. Adama N'diaye directeur général d'AVENI-RE, a fait de grandes révélations sur le marché ivoirien des assurances qui compte 33 sociétés anonymes et 3 d'assurances mutuelles dont les plus grosses affaires proviennent de l'extérieur. En outre, il a ajouté que sur le marché ivoirien, le produit le plus prisé est l'assurance obsèques. En faisant une comparaison, il a précisé que le marché indien avec son milliard d'habitants n'a que 18 entreprises en la matière. Pendant que la Côte d'Ivoire qui n'a qu'environ 18 millions d'habitants, en a 33. "Pour être plus efficace, il faut aller au regroupement et la concentration des entreprises. Ce qui pourrait avoir comme effet, la diminution du taux des frais généraux qui est passé de 42% en 2006 à 37%. Alors que la norme admise dans la zone Cima est de 15%. Il y a donc des efforts à faire dans ce sens. La réglementation est certes rigoureuse dans les 16 Etats de la Cima, mais elle ne l'est pas assez", a dit M. N'Diaye. Car, dira t-il, "l'assurance est une activité fortement règlementée. En y entrant, il faut s'y conformer. Le développement de notre marché qui comprend entre autres, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Niger, le Sénégal et le Gabon, passe par le chiffre d'affaires qui ne fait pas cependant la santé financière de la société. Simplement parce que vous n'avez pas encaissé les primes".
B.M
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