Le Secrétaire national du Rdr chargé des relations avec les partis politiques a renvoyé, hier, dos à dos, le Fpi et son parti à propos du débat sur la fraude dans l’opération d’identification. «Le débat sur la fraude entre les partis politiques n’a pas de raison d’être. Il ne se justifie pas», a déclaré Adama Bictogo. Le cadre du Rdr recevait à déjeuner, pour la troisième année consécutive, la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an. La rencontre s’est déroulée dans un restaurant à Treichville. «Ce débat n’aide pas le processus de paix à avancer. C’est un débat de trop», a-t-il insisté. D’autant que, a argumenté Adama Bictogo, «aucun parti n’est mandaté pour vérifier les fraudes». Pour autant, il a estimé qu’il est légitime que chaque parti exprime au Premier ministre, ses préoccupations relatives à l’opération. De fait, l’orateur a rappelé que c’est seulement au Chef du gouvernement qu’il revient de se donner les moyens de donner aux Ivoiriens une liste électorale sans reproche. Adama Bictogo, par ailleurs conseiller technique de Guillaume Soro, a annoncé que le Premier ministre recevra «début février, les partis politiques pour mettre le débat de la fraude sur la table». Pour lui, le chef du gouvernement saisira cette occasion pour remettre les uns et les autres en confiance. «Il faut recréer un environnement de confiance. Il faut apaiser les acteurs politiques et les populations ivoiriennes» avant d’aller aux élections, a-t-il envisagé d’ores et déjà. Du reste, il a averti : «le Premier ministre n’acceptera pas une liste électorale en faveur d’un camp ou d’un autre».
A propos de la présidentielle, Adama Bictogo a affirmé qu’il ne faut plus fixer une date sans avoir maîtrisé avec précision le chronogramme de l’identification, la réunification du pays et la sécurisation de tout le processus électoral par le Centre de commandement intégré (Cci). «Il ne faut plus fixer une date qui va discréditer le Chef de l’Etat et le Premier ministre», a-t-il conseillé. Toutefois, a-t-il ajouté, «il est un impératif que les Ivoiriens aillent aux élections en 2009. Les clignotants, au plan financier, sont au rouge et ne permettent plus de tirer sur la corde». Cependant, le Secrétaire national du Rdr chargé des relations avec les partis politiques a la conviction que si l’on a une lisibilité claire des élections, leur financement se fera sans difficulté. «Je n’ai aucune crainte quant au financement des élections», a-t-il déclaré. Il dit être convaincu que si toutes les conditions des élections sont réunies, les bailleurs de fonds et même les Ivoiriens mettront la main à la poche pour les financer.
Pascal Soro
A propos de la présidentielle, Adama Bictogo a affirmé qu’il ne faut plus fixer une date sans avoir maîtrisé avec précision le chronogramme de l’identification, la réunification du pays et la sécurisation de tout le processus électoral par le Centre de commandement intégré (Cci). «Il ne faut plus fixer une date qui va discréditer le Chef de l’Etat et le Premier ministre», a-t-il conseillé. Toutefois, a-t-il ajouté, «il est un impératif que les Ivoiriens aillent aux élections en 2009. Les clignotants, au plan financier, sont au rouge et ne permettent plus de tirer sur la corde». Cependant, le Secrétaire national du Rdr chargé des relations avec les partis politiques a la conviction que si l’on a une lisibilité claire des élections, leur financement se fera sans difficulté. «Je n’ai aucune crainte quant au financement des élections», a-t-il déclaré. Il dit être convaincu que si toutes les conditions des élections sont réunies, les bailleurs de fonds et même les Ivoiriens mettront la main à la poche pour les financer.
Pascal Soro