Depuis quelques jours, deux voies principales du village d’Abobo-té (commune d’Abobo) sont fermées aux véhicules par les jeunes. A l’aide de briques, de morceaux de bois et de troncs d’arbre. Ils entendent ainsi, éviter qu’à leur passage, les véhicules ne soulèvent la poussière. Il s’agit des deux voies passant de part et d’autre du centre de santé urbain du village. « Depuis que les travaux de réfection de la voie principale d’Abobo Baoulé ont démarré, la circulation est devenue très dense sur les rues de notre village. Et avec l’harmattan, la poussière est devenue insupportable ici. Nous ne pouvons plus accepter de respirer la poussière», indique l’un des jeunes sous le sceau de l’anonymat. Pour l’heure, la société qui répare la voie d’Abobo Baoulé se contente d’asperger les rues les plus pratiquées. Mais les jeunes restent insatisfaits. « Nous n’ouvrirons les voies que lorsqu’elles seront bitumées », poursuit-il.
C. Djézou
C. Djézou