Marco Né n`aura duré que six petits mois en Belgique. Arrivé au Germinal Beerschot d`Anvers à l`intersaison, l`international ivoirien vient de mettre le cap sur la Russie. Le prodige de l`Académie va ainsi découvrir en mars prochain, avec le Kuban FC, le troisième championnat de sa carrière. Mais, le départ du meneur de jeu vers la Russie n`a pas fait que des heureux Outre-Quiévrain. Les supporters et les dirigeants belges reprochent au jeune Ivoirien d`avoir privilégié l`aspect financier au détriment du sportif. Mais, lui s`en défend et s`explique.
Marco, on est très surpris de te voir à Abidjan en cette période?
Vous avez raison. Je profite au fait des jours de repos que je bénéficie avec mon nouveau club. Avant le début du championnat, je tenais à venir rendre visite à ma famille et à mes amis. C`est aussi l`occasion pour moi de faire part à mes parents de la bonne nouvelle de mon transfert afin de bénéficier de leur bénédiction.
Tu as changé de club ?
Oui. Je quitte le Germinal Beerschot d`Anvers pour le club russe de Kuban FC. J`ai paraphé avec cette formation, un contrat de trois ans.
Nous allons y revenir. Mais bien avant, peux-tu nous faire le bilan des six mois que tu as passés à Anvers ?
Le bilan est positif. C`est vrai qu`en début de saison, on a eu des difficultés, mais depuis l`entame de la deuxième phase du championnat, on se sentait bien. On a même grappillé des places au classement. Je suis aussi satisfait de mon rendement personnel. Même si de petites blessures m`ont souvent contrarié, je pense avoir admirablement tiré mon épingle du jeu. A Anvers, j`ai surtout retrouvé la joie de jouer et la flamme qui semblait s`éteindre en moi. J`y ai retrouvé mon vrai niveau.
Pourquoi décides-tu alors d`abandonner ton club à mi-parcours du championnat ?
Ce n`est pas un abandon. Je pars avec la caution de mes dirigeants. Vous savez, j`ai eu une offre qui était difficile à refuser. C`est après une longue période de réflexion que je me suis décidé à signer pour le Kuban FC. C`est vraiment avec un pincement au cœur que je quitte la Belgique.
Ton choix de rejoindre la Russie est-il financier ?
C`est ce que beaucoup de personnes pensent. Les gens l`ont dit. Mais, honnêtement, je n`ai pas pensé à l`argent au moment de signer pour Kuban. C`est vrai que le club m`a fait une très bonne offre, mais cela n`a, en aucun cas, influé sur ma décision. Je suis encore jeune. J`ai tout le temps devant moi. C`est le challenge sportif qui a surtout motivé mon choix. Et puis, le projet ambitieux présenté par les dirigeants russes m`a franchement séduit. Le Kuban FC a montré qu`il voulait réellement de moi. Dans ces conditions, il est très difficile de refuser. Je pense avoir pris la bonne décision pour ma carrière et ma vie.
Tu es sûr qu`en rejoignant la Russie, tu ne perds pas au change sportivement ?
J`y gagne au contraire. Le championnat russe a un niveau sensiblement élevé plus que celui de la Belgique. Le football russe fait aujourd`hui, partie des meilleurs d`Europe. La preuve, l`équipe nationale a été demi-finaliste du dernier Euro. Les clubs russes sont aussi très compétitifs et sont d`un cran au-dessus des clubs belges. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent donc penser, c`est une progression que j`imprime à ma carrière en rejoignant la Russie.
Les gens ont peut être peur que tu ne sois pas oublié à cause de l`anonymat qui entoure le championnat russe…
Moi, je ne fonctionne pas en termes d`anonymat ou de médiatisation. Le plus important pour moi est de jouer dans un championnat plus élevé que celui où je suis. C`est la réputation des championnats qui m`intéresse vraiment. Mais pas leur niveau de médiatisation.
Tu as déjà une idée sur les objectifs que tu aimerais atteindre avec ta nouvelle formation?
Bien sûr. Je vais d`abord tout mettre en œuvre pour m`imposer dans cette équipe. Après, on verra. Mais, mon objectif, c`est de me donner du plaisir et d`en donner aux supporters de mon club. Je veux aussi évidemment gagner beaucoup de titres avec le Kuban FC. Si je suis performant, je sais que d`autres opportunités s`ouvriront naturellement à moi.
Comment les contacts sont nés avec Kuban ?
Le plus simplement. Ses dirigeants m`ont dit qu`ils me suivaient depuis longtemps. Quand ils m`ont contacté, j`ai mis du temps avant d`ouvrir les négociations avec eux. Ils ont beaucoup insisté et, cela a fini par payer.
Quelles sont les informations que tu possèdes sur cette équipe ?
Je sais, par exemple, que c`est un club qui est bien structuré et dont le président nourrit de très grandes ambitions. Kuban ambitionne s`immiscer dans le rang des meilleurs clubs russes. Cela me va parfaitement. Car je suis moi aussi ambitieux.
Es-tu toujours décidé à rejoindre un grand club européen comme le FC Barcelone ou le Real Madrid que tu affectionnes?
Absolument. Cette ambition, je ne la perdrai jamais. Mon rêve est d`évoluer un jour dans l`un des plus grands clubs au monde. Et je sais que j`en suis capable.
L`été dernier, tu as été à deux doigts de signer à Monaco puis Nantes. Pourquoi cela ne s`est jamais fait ?
Effectivement, j`ai été tout proche de signer pour ces deux clubs français. Mais, les deux camps ne sont pas tombés par la suite sur les conditions financières. Mais je ne regrette vraiment pas de n`avoir pas signé dans ces clubs même si cela pouvait me permettre de me faire connaître davantage.
Interview réalisée par Abdoul Kapo
Marco, on est très surpris de te voir à Abidjan en cette période?
Vous avez raison. Je profite au fait des jours de repos que je bénéficie avec mon nouveau club. Avant le début du championnat, je tenais à venir rendre visite à ma famille et à mes amis. C`est aussi l`occasion pour moi de faire part à mes parents de la bonne nouvelle de mon transfert afin de bénéficier de leur bénédiction.
Tu as changé de club ?
Oui. Je quitte le Germinal Beerschot d`Anvers pour le club russe de Kuban FC. J`ai paraphé avec cette formation, un contrat de trois ans.
Nous allons y revenir. Mais bien avant, peux-tu nous faire le bilan des six mois que tu as passés à Anvers ?
Le bilan est positif. C`est vrai qu`en début de saison, on a eu des difficultés, mais depuis l`entame de la deuxième phase du championnat, on se sentait bien. On a même grappillé des places au classement. Je suis aussi satisfait de mon rendement personnel. Même si de petites blessures m`ont souvent contrarié, je pense avoir admirablement tiré mon épingle du jeu. A Anvers, j`ai surtout retrouvé la joie de jouer et la flamme qui semblait s`éteindre en moi. J`y ai retrouvé mon vrai niveau.
Pourquoi décides-tu alors d`abandonner ton club à mi-parcours du championnat ?
Ce n`est pas un abandon. Je pars avec la caution de mes dirigeants. Vous savez, j`ai eu une offre qui était difficile à refuser. C`est après une longue période de réflexion que je me suis décidé à signer pour le Kuban FC. C`est vraiment avec un pincement au cœur que je quitte la Belgique.
Ton choix de rejoindre la Russie est-il financier ?
C`est ce que beaucoup de personnes pensent. Les gens l`ont dit. Mais, honnêtement, je n`ai pas pensé à l`argent au moment de signer pour Kuban. C`est vrai que le club m`a fait une très bonne offre, mais cela n`a, en aucun cas, influé sur ma décision. Je suis encore jeune. J`ai tout le temps devant moi. C`est le challenge sportif qui a surtout motivé mon choix. Et puis, le projet ambitieux présenté par les dirigeants russes m`a franchement séduit. Le Kuban FC a montré qu`il voulait réellement de moi. Dans ces conditions, il est très difficile de refuser. Je pense avoir pris la bonne décision pour ma carrière et ma vie.
Tu es sûr qu`en rejoignant la Russie, tu ne perds pas au change sportivement ?
J`y gagne au contraire. Le championnat russe a un niveau sensiblement élevé plus que celui de la Belgique. Le football russe fait aujourd`hui, partie des meilleurs d`Europe. La preuve, l`équipe nationale a été demi-finaliste du dernier Euro. Les clubs russes sont aussi très compétitifs et sont d`un cran au-dessus des clubs belges. Contrairement à ce que certaines personnes peuvent donc penser, c`est une progression que j`imprime à ma carrière en rejoignant la Russie.
Les gens ont peut être peur que tu ne sois pas oublié à cause de l`anonymat qui entoure le championnat russe…
Moi, je ne fonctionne pas en termes d`anonymat ou de médiatisation. Le plus important pour moi est de jouer dans un championnat plus élevé que celui où je suis. C`est la réputation des championnats qui m`intéresse vraiment. Mais pas leur niveau de médiatisation.
Tu as déjà une idée sur les objectifs que tu aimerais atteindre avec ta nouvelle formation?
Bien sûr. Je vais d`abord tout mettre en œuvre pour m`imposer dans cette équipe. Après, on verra. Mais, mon objectif, c`est de me donner du plaisir et d`en donner aux supporters de mon club. Je veux aussi évidemment gagner beaucoup de titres avec le Kuban FC. Si je suis performant, je sais que d`autres opportunités s`ouvriront naturellement à moi.
Comment les contacts sont nés avec Kuban ?
Le plus simplement. Ses dirigeants m`ont dit qu`ils me suivaient depuis longtemps. Quand ils m`ont contacté, j`ai mis du temps avant d`ouvrir les négociations avec eux. Ils ont beaucoup insisté et, cela a fini par payer.
Quelles sont les informations que tu possèdes sur cette équipe ?
Je sais, par exemple, que c`est un club qui est bien structuré et dont le président nourrit de très grandes ambitions. Kuban ambitionne s`immiscer dans le rang des meilleurs clubs russes. Cela me va parfaitement. Car je suis moi aussi ambitieux.
Es-tu toujours décidé à rejoindre un grand club européen comme le FC Barcelone ou le Real Madrid que tu affectionnes?
Absolument. Cette ambition, je ne la perdrai jamais. Mon rêve est d`évoluer un jour dans l`un des plus grands clubs au monde. Et je sais que j`en suis capable.
L`été dernier, tu as été à deux doigts de signer à Monaco puis Nantes. Pourquoi cela ne s`est jamais fait ?
Effectivement, j`ai été tout proche de signer pour ces deux clubs français. Mais, les deux camps ne sont pas tombés par la suite sur les conditions financières. Mais je ne regrette vraiment pas de n`avoir pas signé dans ces clubs même si cela pouvait me permettre de me faire connaître davantage.
Interview réalisée par Abdoul Kapo