Football : “J’ai choisi le Zamalek pour mieux gagner ma vie”

Olié Koffi Kan, l’ex-attaquant vedette de l’Africa, a posé ses valises aux pieds des pyramides.
Olié Koffi Kan n’évoluera pas dans un club ivoirien la saison prochaine. Depuis vendredi, il a posé ses valises en Egypte, aux pieds des pyramides. Olié a signé au Zamalek du Caire pour trois ans. Le joueur était en regroupement avec la sélection nationale locale dans le cadre de la préparation du Championnat d’Afrique des nations (Chan), prévu du 22 février au 8 mars, quand il a été prié d’urgence de rejoindre son nouveau club. Le sélectionneur Kouadio Georges ne pourra donc pas bénéficier des services de l’ancien buteur de l’Africa dans ce Chan. «Cela me fait très mal de manquer ce grand rendez-vous de la jeunesse. J’avais proposé aux dirigeants du Zamalek de me laisser disputer ce Chan avant de m’engager. En vain ! Ils m’ont fait savoir qu’ils ont besoin de moi en ce moment. J’étais en concurrence avec un Nigérian, mais le choix a été porté sur ma personne. C’est vous dire l’importance que m’accorde mon nouvel employeur», indique, au quotidien Fanion, le joueur. Qui ne pouvait pas rater cette opportunité qui lui a été offerte.
Olié a donc opté pour le Zamalek parce que les conditions financières proposées sont intéressantes. «Ce club professionnel est également bien organisé et structuré. C’est l’un des plus titrés du continent. J’ai été agréablement surpris par l’accueil qui m’a été réservé. C’est mon premier contrat professionnel. J’avoue que c’est toujours intéressant pour un joueur d’aller monnayer ses talents à l’extérieur», poursuit-il. Les Rouge et Blanc attendent beaucoup de l’attaquant ivoirien. Notamment inscrire beaucoup de buts, comme il l’a déjà fait sous les couleurs du club Vert et rouge. Le joueur en est conscient et est prêt à se sacrifier pour le Zamalek.
Olié retrouve dans ce club, Junior Agogo, l’international ghanéen qui s’est illustré lors de la Can 2008. Le duo Olié –Agogo promet des étincelles cette saison, tant au plan national qu’international. «Je dis grand merci à l’Africa qui m’a révélé au grand public. Je n’oublierai jamais mon passage dans ce club. Je suis parti pour mieux gagner ma vie», a conclu, le bombardier.

Jean-Baptiste Béhi