La journée d’hommage au président du Conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo, pour le combat qu’il mène en faveur de la paix, initiée par le Comité de réflexions et d’actions pour Soubré a eu lieu, samedi dernier, au stade de la Bae, à Yopougon. Les filles et fils de la cité du Nawa se sont donné rendez-vous pour magnifier celui que le président du Conseil général, Miaka Ouretto a qualifié de «monument de la politique ivoirienne». Le député Brebede Marcel a, au nom des cadres, traduit toute leur reconnaissance à Fologo : «Les populations de Soubré se souviennent des actes que vous avez posés pour sauver notre pays du naufrage, de la désagrégation et de la ruine». Le président du Conseil économique et social s’est, pour expliquer ses prises de positions, appuyé sur une conviction : «Rien n’est possible sans les hommes, mais rien n’est durable sans les Institutions». Ainsi, celui qui a affronté Gbagbo, en tant que directeur de campagne du Président Houphouet, en 1990, exigé l’application de la constitution en 1993 à la suite du décès du ‘‘Bélier de Yamoussoukro’’, est, aujourd’hui, aux côtés de l’actuel Chef de l’Etat ivoirien. «Accepter la démocratie, ce n’est ni renier ses racines ni refuser celles des autres», dit Fologo. Il a, devant une foule non négligeable, soutenu que «la Côte d’Ivoire, n’est plus la propriété de personne». Et d’ajouter : «Il faut accepter l’alternance politique». Selon lui, «le temps d’Houphouet est passé, il faut accepter le changement». Il va plus loin en disant ceci : «Il aurait fallu accepter les résultats d’une élection dite calamiteuse que de prendre les armes».
Le président Fologo dit «qu’il a des comptes à régler avec ceux qui ont pensé que son absence ne représentait rien et qui l’ont payé en monnaie de singe». Il a promis un meilleur score pour Gbagbo au nord à la présidentielle. Il a loué le courage politique, l’humilité du Président Laurent Gbagbo.
Emmanuel Kouassi
Le président Fologo dit «qu’il a des comptes à régler avec ceux qui ont pensé que son absence ne représentait rien et qui l’ont payé en monnaie de singe». Il a promis un meilleur score pour Gbagbo au nord à la présidentielle. Il a loué le courage politique, l’humilité du Président Laurent Gbagbo.
Emmanuel Kouassi