M. Agodio Paul, président du comité de privatisation, a animé une conférence, hier, à l’Ecole nationale d’administration (Ena). Thème de cette conférence, la « lutte contre la corruption dans l’administration publique par les réformes ». Elle intervient dans le cadre des festivités marquant la sortie de la 47ème promotion des énarques. Pour le conférencier, son projet de lutte contre ce fléau passe par des stratégies de connaissance, de sensibilisation et de résistance. Des stratégies de lutte extérieures à l’administration. Dont les actions vont à l’assaut de la source de la corruption qu’est l’administration. Par contre, la réforme administrative «déploie ses mécanismes de l’intérieur même de l’administration. La lutte est ainsi intégrée à l’exécution des tâches», a-t-il indiqué dans son intervention.
Poursuivant, le conférencier n’a pas caché de relever que si l’administration est en panne, le pays ne pourra pas aller de l’avant, à l’image d’un véhicule. «Je suggère une profonde réforme de l’administration sans délai. Cette réforme doit embrasser la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption L’administration est paralysée par la corruption. Ainsi quel que soit le programme de gouvernement, quels que soient les milliards pour le financer, nous risquons de ne pas avancer», a-t-il prévenu.
Pour M. Agodio, une tâche exécutée dans la transparence fait peu de place à la corruption et à la mauvaise gestion. Et le contrôle des tâches et la célérité dans l’accomplissement sont nécessaires. Ces stratégies sont des facteurs pouvant extirper de l’Administration la corruption développée en son sein et répandue dans toute la société.
M. Agodio a souligné que sans réforme de cette administration, les fonds de 2000 à 3000 milliards d’allègement de la dette attendus, si la Côte d’Ivoire est élu au programme pays pauvres très endettés (Ppte) risquent de ne pas être véritablement profitables à tous.
C. Dallet
Poursuivant, le conférencier n’a pas caché de relever que si l’administration est en panne, le pays ne pourra pas aller de l’avant, à l’image d’un véhicule. «Je suggère une profonde réforme de l’administration sans délai. Cette réforme doit embrasser la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption L’administration est paralysée par la corruption. Ainsi quel que soit le programme de gouvernement, quels que soient les milliards pour le financer, nous risquons de ne pas avancer», a-t-il prévenu.
Pour M. Agodio, une tâche exécutée dans la transparence fait peu de place à la corruption et à la mauvaise gestion. Et le contrôle des tâches et la célérité dans l’accomplissement sont nécessaires. Ces stratégies sont des facteurs pouvant extirper de l’Administration la corruption développée en son sein et répandue dans toute la société.
M. Agodio a souligné que sans réforme de cette administration, les fonds de 2000 à 3000 milliards d’allègement de la dette attendus, si la Côte d’Ivoire est élu au programme pays pauvres très endettés (Ppte) risquent de ne pas être véritablement profitables à tous.
C. Dallet
