Mme Anne-Marie Idrac, Secrétaire d’Etat français au Commerce, est en visite en Côte d’Ivoire dans le cadre de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. Elle a été reçue, le vendredi 27 février 2009, par le Premier ministre Guillaume Soro, après avoir rencontré la veille le chef de l’Etat, à Yamoussoukro.
A l’issue de la séance de travail qu’elle a eue avec le chef du Gouvernement, Mme Anne-Marie Idrac s’est exprimé devant la presse sur les raisons de sa visite et sur la coopération entre Paris et Abidjan : « Après avoir rencontré hier (jeudi 26 février 2009, nldr) le chef de l’Etat qui m’a longuement et aimablement reçu à Yamoussoukro, j’ai également eu séance très intéressante avec le Premier ministre ce matin. Nous avons évoqué l’engagement de la France aux côtés de la Côte d’Ivoire dans le processus de sorte de crise. Nous avons en particulier travaillé sur les différents sujets qui permettront de relancer l’investissement des entreprises françaises en Côte d’Ivoire pour la création d’emplois ivoiriens. Je pense en particulier à l’amélioration du climat des affaires, qui est indispensable pour que les entreprises puissent développer leurs activités. Nous avons également travaillé sur le soutien très important apporté par la France à la Côte d’Ivoire dans le processus de désendettement. Vous savez que le soutien de la France est aussi financier, puisque nous avons, à plusieurs reprises, apporté de l’argent pour faire la soudure en quelque sorte. Mais c’est surtout un soutien politique auprès des autres bailleurs de fonds à l’échelle internationale, de telle sorte que la Côte d’Ivoire, étant débarrassée de sa dette, puisse se tourner vers autre chose. Nous avons travaillé sur les investissements de l’avenir et par exemple sur les questions d’emploi, sur les questions de formation professionnelle, sur les infrastructures qui permettront le plus vite possible, nous l’espérons avec l’aide de la France et avec le dynamisme des entreprises privées ivoiriennes comme française, de relancer les activités ».
Concernant le climat des affaires :
« Le climat des affaires est extrêmement important pour permettre à des investisseurs, à des entreprises ivoiriennes, internationales, françaises de se sentir en confiance pour pouvoir développer, investir et recruter des Ivoiriens. Nous avons fait le point sur des mesures qui concernent la justice, la corruption, les Douanes ou les impôts, qui pourraient être améliorées. Certaines pourraient l’être à court terme, d’autres méritent des reformes plus importantes qui pourront avoir lieu après les élections. Mais j’ai senti le Premier ministre, comme le chef de l’Etat hier, très conscient de l’importance de ces questions pour le développement économique.
Le niveau des investissements en Côte d’Ivoire
La France est le premier investisseur en Côte d’Ivoire. Il y a 700 entreprises françaises qui ont déjà investi en Côte d’Ivoire. Cela représente 40 mille emplois pour la population. Nous n’avons qu’une seul envie, c’est de continuer à développer nos investissements des grandes entreprises, mais aussi des petites. Et ceci sera plus facile dès lors que le climat des affaires ce sera encore amélioré et que grâce à nos efforts conjoints, la dette ayant été résorbée, le budget pourra s’investir sur la résorption de la dette intérieur, le paiement de ce qui est dû aux entreprises et à de nouveaux investissements dans le domaine de la formation professionnelle. Mme Anne-Marie Idrac était accompagnée de SEM. André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.
A l’issue de la séance de travail qu’elle a eue avec le chef du Gouvernement, Mme Anne-Marie Idrac s’est exprimé devant la presse sur les raisons de sa visite et sur la coopération entre Paris et Abidjan : « Après avoir rencontré hier (jeudi 26 février 2009, nldr) le chef de l’Etat qui m’a longuement et aimablement reçu à Yamoussoukro, j’ai également eu séance très intéressante avec le Premier ministre ce matin. Nous avons évoqué l’engagement de la France aux côtés de la Côte d’Ivoire dans le processus de sorte de crise. Nous avons en particulier travaillé sur les différents sujets qui permettront de relancer l’investissement des entreprises françaises en Côte d’Ivoire pour la création d’emplois ivoiriens. Je pense en particulier à l’amélioration du climat des affaires, qui est indispensable pour que les entreprises puissent développer leurs activités. Nous avons également travaillé sur le soutien très important apporté par la France à la Côte d’Ivoire dans le processus de désendettement. Vous savez que le soutien de la France est aussi financier, puisque nous avons, à plusieurs reprises, apporté de l’argent pour faire la soudure en quelque sorte. Mais c’est surtout un soutien politique auprès des autres bailleurs de fonds à l’échelle internationale, de telle sorte que la Côte d’Ivoire, étant débarrassée de sa dette, puisse se tourner vers autre chose. Nous avons travaillé sur les investissements de l’avenir et par exemple sur les questions d’emploi, sur les questions de formation professionnelle, sur les infrastructures qui permettront le plus vite possible, nous l’espérons avec l’aide de la France et avec le dynamisme des entreprises privées ivoiriennes comme française, de relancer les activités ».
Concernant le climat des affaires :
« Le climat des affaires est extrêmement important pour permettre à des investisseurs, à des entreprises ivoiriennes, internationales, françaises de se sentir en confiance pour pouvoir développer, investir et recruter des Ivoiriens. Nous avons fait le point sur des mesures qui concernent la justice, la corruption, les Douanes ou les impôts, qui pourraient être améliorées. Certaines pourraient l’être à court terme, d’autres méritent des reformes plus importantes qui pourront avoir lieu après les élections. Mais j’ai senti le Premier ministre, comme le chef de l’Etat hier, très conscient de l’importance de ces questions pour le développement économique.
Le niveau des investissements en Côte d’Ivoire
La France est le premier investisseur en Côte d’Ivoire. Il y a 700 entreprises françaises qui ont déjà investi en Côte d’Ivoire. Cela représente 40 mille emplois pour la population. Nous n’avons qu’une seul envie, c’est de continuer à développer nos investissements des grandes entreprises, mais aussi des petites. Et ceci sera plus facile dès lors que le climat des affaires ce sera encore amélioré et que grâce à nos efforts conjoints, la dette ayant été résorbée, le budget pourra s’investir sur la résorption de la dette intérieur, le paiement de ce qui est dû aux entreprises et à de nouveaux investissements dans le domaine de la formation professionnelle. Mme Anne-Marie Idrac était accompagnée de SEM. André Janier, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.