Echos

Séri Bailly interprète

Face à l'incapacité des bénévoles à satisfaire les journalistes quant à la traduction de l'anglais, le professeur Séri Bailly Lambert, chargé de la commission communication du Chan, s'est lui-même chargé de la traduction. Et c'est dans un anglais haut de gamme qu'il a servi les journalistes à Bouaké.


Une ambulance neuve pour les médecins

S'il y a un département que le Cochan a gâté, c'est bien la commission médicale. Le docteur Moussou et ses collègues travaillent dans d'excellentes conditions. Une ambulance toute neuve est mise à leur disposition pour les interventions et déplacements.


Obrou Alfred toujours présent

L'agent de joueurs Fifa, Alfred Obrou, ne manque aucun match au stade de la Paix de Bouaké. Le professionnel du football a suivi, en compagnie de ses collègues européens, les deux matches de la poule B à Bouaké. Il va sans doute enrôler des éléments pour étoffer son écurie.


Bouaké accueille Asec-Efo

Si les choses se déroulent comme prévu, le match Asec mimosas-Etoile filante de Ouagadougou(Efo) comptant pour la première journée de la Ligue des champions va se dérouler à Bouaké. De source bien introduite, le PCA des jaune et noir, Me Roger Ouégnin, souhaite jouer ce match dans la capitale du Centre. Il attend la confirmation de la Fif.


Les journalistes veulent jouer

La presse sportive présente à Yamoussoukro et Bouaké veut se distraire et évacuer le stress des matches. Les journalistes ghanéens veulent livrer un match de football contre leurs confrères ivoiriens. Les Ivoiriens ne se sont pas encore décidés.


Un Zimbabwéen out

L'entraîneur des Warriors, Sunday Marimo, ne pourra pas compter sur les services de son milieu de terrain, Ma Ajila Chuthbert. Victime d'une élongation à la cuisse, le joueur n'est pas assuré de continuer la compétition.



La Lettre

Elle avorte au stade

C'est connu. Le football procure de fortes émotions. On a déjà vu des personnalités tout comme de simples citoyens pleurer, se laisser entraîner par la colère ou manifester une joie débordante sur un stade de football. Gagné ou perdu, un match peut influencer une vie. Généralement plus exposé, un entraîneur peut perdre son poste et se retrouver au chômage. Un joueur, pour une action ratée, peut essuyer la colère des supporters. Autant dire qu'un acteur du sport le plus populaire peut être livré à la vindicte populaire. Des footballeurs ont perdu la vie. Ils ont été accusés d'avoir « vendu » un match décisif. Ces faits font malheureusement partie de la « folie » du ballon rond. Jeudi au stade de la Paix de Bouaké, la passion du football a livré une de ses facettes. Une jeune femme dont les médecins ont préféré taire l'identité a perdu une grossesse de trois mois. Elle a été victime, en pleine rencontre, d'une forte émotion. Saignant abondamment, il a fallu l'intervention des praticiens. L'infortunée a reçu sur le champ les premiers soins avant d'être évacuée au Centre hospitalier universitaire (Chu) local. Elle a avorté. C'est un cas patent des drames du football. Comme cette jeune dame dont le cas a été médiatisé, beaucoup de personnes sont victimes, à travers le monde, de la passion du sport et singulièrement du plus populaire. Ainsi vont le football et son monde.

Tibet Kipré, envoyé spécial