Or donc, le chef du gouvernement peut suspendre le salaire de ses collaborateurs pour absentéisme. Le journal pro gouvernemental dans son édition d`hier, nous apprend que lors du Conseil des ministres du 5 mars dernier, le Premier ministre Guillaume Soro, chef du gouvernement avec l`onction du Président de la République, a décidé de sanctionner 11 (onze) de ses ministres en suspendant leurs salaires de la fin du mois de mars. Explications : Le Premier ministre aurait pris cette décision en vue de " renforcer la discipline et l`ordre au sein du gouvernement et à réaffirmer le respect de son autorité et celle du Président de la République, à la suite de l`absence remarquée de ces 11 ministres à la première réunion du Comité interministériel qui, depuis le mois de janvier, devait commencer à plancher sur la question de l`insalubrité dans le district d`Abidjan." Il faut saluer ici et maintenant, le retour ou le respect de l`éthique républicaine. Des Institutions de la République. Et convenir une fois pour toute que, la rébellion qui depuis septembre 2002, s`est installée en Côte d`Ivoire, est véritablement, une parenthèse malheureuse (à vite refermer) dans l`histoire du pays. Reconnaître aussi que, Gbagbo avait raison, en décidant d`avoir la main lourde hier. Face à la situation d`irrévérence et d`indiscipline dans laquelle des membres du gouvernement Seydou Diarra, s`étaient installé. En effet, Guillaume Soro et ses camarades de la rébellion devenus ministres, avaient subi la rigueur de la loi en se voyant suspendre leur salaire, pour boycott des Conseils de ministres. Certains chefs d`Etat amis à la Côte d`Ivoire, présents à la réunion d`Accra (Accra III) avaient même été sollicités afin d`intercéder auprès du Président Laurent Gbagbo. Pour qu`il accorde son pardon aux ministres fautifs, en levant la mesure qui les frappait. Bien avant, que de commentaires et de critiques (parfois non fondées) n`avait-on pas entendu de la part des partisans de l`opposition ivoirienne ? Le Président de la République dont l`action de ne pas payer des collaborateurs qui ne travaillent pas, était partagée par son homologue burkinabé, Blaise Compaoré, tenait à montrer à tous, ce qu`est une République. Ce fétiche que des politiciens de dimanche pensaient brûler pour des desseins non avoués.
Aujourd`hui, l`ex-rebelle devenu Premier ministre fléchit devant la logique républicaine pour consacrer le retour progressif du pays dans la normalité. Une préoccupation néanmoins: A quoi va servir l`argent des ministres sanctionnés? Aux œuvres sociales ? On attend de voir!
Douh-L.patrice
pdouh@yahoo.fr
Aujourd`hui, l`ex-rebelle devenu Premier ministre fléchit devant la logique républicaine pour consacrer le retour progressif du pays dans la normalité. Une préoccupation néanmoins: A quoi va servir l`argent des ministres sanctionnés? Aux œuvres sociales ? On attend de voir!
Douh-L.patrice
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