L'ONG Actions pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH) a reçu une subvention du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD) pour la mise œuvre d’un Projet de renforcement des capacités des acteurs ivoiriens des droits humains. Depuis, cette ONG organise une série d’activités dans le cadre de ce projet.
Au nombre de celles-ci, nous citons une série de séminaires organisés récemment, au Centre de Management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC) sis à l'Université d'Abidjan Cocody. Ces rencontres visaient au renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) à la surveillance et la documentation des violations des droits humains. Me Hervé GOUAMENE, Président du Bureau Exécutif National (BEN) de l'APDH, a insisté à l’ouverture de la première rencontre, sur la nécessité de la mobilisation des OSC en vue de contribuer à l'amélioration de la situation des droits humains sur toute l'étendue du territoire ivoirien, y compris la tenue d'élections libres, transparentes et sans violence en 2009. Il a affirmé la ferme volonté de l'APDH à œuvrer en synergie avec l'ensemble des OSC, à l'avènement d'un environnement propice aux activités des acteurs des droits humains en Cote d'Ivoire. A cette occasion, Monsieur Guillaume NGEFA, Senior Human Officer, représentant Monsieur Simon MUNZU, Chef de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, a souligné l'évolution notable des mécanismes en matière de protection des droits de l'homme à travers la Cour Pénale Internationale et l'Examen Périodique Universel. En outre, il a souligné les défis pour une meilleure défense des droits de l'homme lesquels passent par la surveillance et la documentation étant donné que la recrudescence de l'insécurité et des violations graves des droits de l'homme nécessitent une stratégie adéquate et des actions efficaces. M.NGEFA a profité de l'occasion pour réaffirmer le soutien de la DDH aux initiatives de la société civile.
Monsieur Albert KONAN, Directeur du ''Projet de renforcement des capacités des acteurs ivoiriens des Droits Humains'', a axé ses propos sur la présentation du projet. Il a donc successivement présenté les objectifs, les résultats escomptés, les stratégies et activités, enfin, le partenaire financier et l'estimation budgétaire du projet. Il a terminé en invitant les OSC présentes à faire preuve de plus de proactivité et à s'approprier les activités du projet dont l'essence est de contribuer à l'émergence d'une société civile plus dynamique, mieux structurée et plus efficace sur le terrain.
La communication inaugurale dans le cadre de ce projet avec pour thème : " Les enjeux de la surveillance et de la documentation des violations des Droits de l'Homme dans un contexte de sortie de crise ", a été présentée par Monsieur Koffi AGLEBE, Field Officer du Programme Spécial sur l'Afrique (SPA) d'Amnesty International, section Pays-Bas. Ensuite, trois communications en plénière ont successivement été présentées et ont donné lieu à de riches échanges entre les formateurs et les participants.
La première a été faite par Me Drissa TRAORE, Président du Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) et a porté sur : " Définition et caractéristiques de la surveillance et de la documentation des violations des droits humains ". La seconde a été faite par Monsieur Ali OUATTARA, Past Président de Amnesty International, section Côte d'Ivoire et Président en exercice de la Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale (CICPI). La troisième a porté sur les "Actions des institutions internationales dans la surveillance et la documentation des violations des droits humains ", et a été présentée par Eric Bertin MUKAM, chargé des droits de l'homme à la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI.
Des ateliers ont suivis ces communications et ont permis aux participants de partager leurs expériences lors d'une action de surveillance et documentation de violations des droits humains et surtout de proposer ensemble des solutions pour corriger les erreurs commises et capitaliser les acquis à l'avenir, tout en optimisant la réalisation les résultats attendus.
Par la suite, un séminaire de mise en situation de terrain et de perfectionnement a été organisé au CAMPC, sis à l'Université d'Abidjan Cocody, sur les aspects opérationnels de la surveillance et la documentation des violations des droits humains.
Cette rencontre à permis de mieux outiller de façon pratique les participants en la matière et de capitaliser les acquis et connaissances théoriques reçus lors du premier séminaire. Ce séminaire a été marqué par l’utilisation de la méthode participative et interactive en vue d'atteindre les résultats escomptés c'est-à-dire faire des participants des acteurs effectivement formés et donc assez percutants en matière de SDVDH.
Rappelons qu'aux différentes rencontres organisés par l'APDH dans le cadre de ce projet, on note un véritable engouement au niveau des participants et l'on enregistre la présence de structures nationale et internationale ainsi que des medias. Il s'agit entre autres du représentant du Secrétariat National à la bonne gouvernance et au Renforcement des Capacités; des représentants de la Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ; des membres de la Police des Nations Unies (UNPOL) ; des représentants de la presse et des représentants de diverses organisations de la Société Civile ivoirienne. Tous reconnaissent l'importance capitale de ce projet, qui constitue le premier du genre, en Côte d’Ivoire, dans lequel le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie s’est engagé activement. Cet engagement du FNUD fait de l’APDH le pionnier des financements directs du secrétariat général des Nations Unies en direction des acteurs ivoiriens des droits humains. Rappelons que ce projet se caractérise aussi par l’intégration des questions liées au genre et à la protection des minorités et groupes vulnérables. Pour ce faire l'APDH compte créer un centre national de documentation et de recherche en droits humains à Abidjan; crée cinq (05) bureaux régionaux (San-Pedro, Man, Korhogo, Gagnoa, Bondoukou) et 2 bureaux centraux (Yamoussoukro, Bouaké) d'animation, de formation, d'enquête et de surveillance des violations des droits humains. L'APDH organisera une campagne nationale itinérante de promotion et de plaidoyer en faveur des droits humains.
K.P
Au nombre de celles-ci, nous citons une série de séminaires organisés récemment, au Centre de Management et de perfectionnement des Cadres (CAMPC) sis à l'Université d'Abidjan Cocody. Ces rencontres visaient au renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) à la surveillance et la documentation des violations des droits humains. Me Hervé GOUAMENE, Président du Bureau Exécutif National (BEN) de l'APDH, a insisté à l’ouverture de la première rencontre, sur la nécessité de la mobilisation des OSC en vue de contribuer à l'amélioration de la situation des droits humains sur toute l'étendue du territoire ivoirien, y compris la tenue d'élections libres, transparentes et sans violence en 2009. Il a affirmé la ferme volonté de l'APDH à œuvrer en synergie avec l'ensemble des OSC, à l'avènement d'un environnement propice aux activités des acteurs des droits humains en Cote d'Ivoire. A cette occasion, Monsieur Guillaume NGEFA, Senior Human Officer, représentant Monsieur Simon MUNZU, Chef de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI, a souligné l'évolution notable des mécanismes en matière de protection des droits de l'homme à travers la Cour Pénale Internationale et l'Examen Périodique Universel. En outre, il a souligné les défis pour une meilleure défense des droits de l'homme lesquels passent par la surveillance et la documentation étant donné que la recrudescence de l'insécurité et des violations graves des droits de l'homme nécessitent une stratégie adéquate et des actions efficaces. M.NGEFA a profité de l'occasion pour réaffirmer le soutien de la DDH aux initiatives de la société civile.
Monsieur Albert KONAN, Directeur du ''Projet de renforcement des capacités des acteurs ivoiriens des Droits Humains'', a axé ses propos sur la présentation du projet. Il a donc successivement présenté les objectifs, les résultats escomptés, les stratégies et activités, enfin, le partenaire financier et l'estimation budgétaire du projet. Il a terminé en invitant les OSC présentes à faire preuve de plus de proactivité et à s'approprier les activités du projet dont l'essence est de contribuer à l'émergence d'une société civile plus dynamique, mieux structurée et plus efficace sur le terrain.
La communication inaugurale dans le cadre de ce projet avec pour thème : " Les enjeux de la surveillance et de la documentation des violations des Droits de l'Homme dans un contexte de sortie de crise ", a été présentée par Monsieur Koffi AGLEBE, Field Officer du Programme Spécial sur l'Afrique (SPA) d'Amnesty International, section Pays-Bas. Ensuite, trois communications en plénière ont successivement été présentées et ont donné lieu à de riches échanges entre les formateurs et les participants.
La première a été faite par Me Drissa TRAORE, Président du Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) et a porté sur : " Définition et caractéristiques de la surveillance et de la documentation des violations des droits humains ". La seconde a été faite par Monsieur Ali OUATTARA, Past Président de Amnesty International, section Côte d'Ivoire et Président en exercice de la Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale (CICPI). La troisième a porté sur les "Actions des institutions internationales dans la surveillance et la documentation des violations des droits humains ", et a été présentée par Eric Bertin MUKAM, chargé des droits de l'homme à la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI.
Des ateliers ont suivis ces communications et ont permis aux participants de partager leurs expériences lors d'une action de surveillance et documentation de violations des droits humains et surtout de proposer ensemble des solutions pour corriger les erreurs commises et capitaliser les acquis à l'avenir, tout en optimisant la réalisation les résultats attendus.
Par la suite, un séminaire de mise en situation de terrain et de perfectionnement a été organisé au CAMPC, sis à l'Université d'Abidjan Cocody, sur les aspects opérationnels de la surveillance et la documentation des violations des droits humains.
Cette rencontre à permis de mieux outiller de façon pratique les participants en la matière et de capitaliser les acquis et connaissances théoriques reçus lors du premier séminaire. Ce séminaire a été marqué par l’utilisation de la méthode participative et interactive en vue d'atteindre les résultats escomptés c'est-à-dire faire des participants des acteurs effectivement formés et donc assez percutants en matière de SDVDH.
Rappelons qu'aux différentes rencontres organisés par l'APDH dans le cadre de ce projet, on note un véritable engouement au niveau des participants et l'on enregistre la présence de structures nationale et internationale ainsi que des medias. Il s'agit entre autres du représentant du Secrétariat National à la bonne gouvernance et au Renforcement des Capacités; des représentants de la Division des Droits de l'Homme (DDH) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ; des membres de la Police des Nations Unies (UNPOL) ; des représentants de la presse et des représentants de diverses organisations de la Société Civile ivoirienne. Tous reconnaissent l'importance capitale de ce projet, qui constitue le premier du genre, en Côte d’Ivoire, dans lequel le Fonds des Nations Unies pour la Démocratie s’est engagé activement. Cet engagement du FNUD fait de l’APDH le pionnier des financements directs du secrétariat général des Nations Unies en direction des acteurs ivoiriens des droits humains. Rappelons que ce projet se caractérise aussi par l’intégration des questions liées au genre et à la protection des minorités et groupes vulnérables. Pour ce faire l'APDH compte créer un centre national de documentation et de recherche en droits humains à Abidjan; crée cinq (05) bureaux régionaux (San-Pedro, Man, Korhogo, Gagnoa, Bondoukou) et 2 bureaux centraux (Yamoussoukro, Bouaké) d'animation, de formation, d'enquête et de surveillance des violations des droits humains. L'APDH organisera une campagne nationale itinérante de promotion et de plaidoyer en faveur des droits humains.
K.P