Simone Gbagbo, fille du département de Grand-Bassam, a pris à bras-le-corps les problèmes qui opposent les Abouré-Ehè de Mossou et les N’Zima Kotoko de Bassam en créant une commission de médiation le 26 mars 2009 composée de Sam Etiassé, Koné Al Moustapha, Bailly Zogbo, N’Dabian Ebi Armand . «J’ai sollicité la compétence, la sagesse, l’expérience et l’expertise de ces administrateurs, conseillers spéciaux du Président de la République pour que ces questions trouvent un dénouement heureux…», a-t-elle dit. Les quatre points essentiels faisant l’objet de conflit entre ces deux communautés sont : l’ordre d’arrivée et d’installation des communautés à Grand-Basssam, la question de la création d’un royaume N’Zima de Côte d’Ivoire et l’installation du siège à Gd- Bassam, la libation et le foncier. Les travaux de 4 jours en terre neutre d’Agboville devait servir à valider le document produit avec la médiation, les rois Abouré (Moossou) et N’Zima du quartier France de Bassam, les chefs, notabilités, cadres du département de Bassam. Cependant, le document rédigé et soumis aux 2 rois Nanan Kanga Assoumou et Nanan Amon Tano Désiré ne comporte pas beaucoup de points d’accord surtout sur l’arrivée des Abouré dans la région de Bassam avant les N’Zima ; une assertion rejetée par ces derniers qui ont exigé la mise sur pied d’une commission scientifique ici et même en Europe pour prouver qu’ils les ont précédés et participé depuis l’époque coloniale à la vie de la cité. Ce n’est pas tout : ils estiment avoir le droit d’installer un roi et faire la libation. Sur ce point, il y a déjà eu des malentendus au cours de certaines manifestations à Bassam, a-t-on appris.
Il a été donc décidé, à travers le présent document rédigé à la fin des 4 jours de travaux, que chaque communauté fasse sa libation chacune chez soi. En attendant qu’une solution soit trouvée.
La création d’un royaume N’Zima-Kotoko de Côte d’Ivoire (à l’exception de ceux de Tiapoum) ayant son siège à Bassam a été envisagée. En ce qui concerne le foncier, chaque partie doit se conformer à la législation en vigueur .Une commission scientifique demandée par les N’Zima leur a été accordée par Mme Gbagbo pour élargir les bases de données à tout sachant.
Ce document, selon la Première dame, matérialise la volonté des 2 peuples de recommencer à se fréquenter pour une communauté de vie dans la paix pour un développement meilleur. Raison pour laquelle elle y place beaucoup d’espoir et propose que cela soit expérimenté sur le terrain et que les rencontres se multiplient pour aboutir à l’organisation d’une plate-forme de vie communautaire acceptée par l’ensemble des populations. Ainsi, elle a fait des recommandations : «La vraie question soulevée est la propriété terrienne, voilà pourquoi j’exhorte toutes les parties à la sincérité, l’abnégation et la bonne foi pour bien régler ces questions de fonds en vue de sortir de vraies résolutions. Que chacun se considère comme saisi de ces problèmes jusqu’à leur résolution finale ; il faut des résolutions courageuses mais justes…»
Les autorités locales se sont dites honorées pour le choix d’Agboville et ont fait beaucoup de bénédictions pour la résolution définitive de ces problèmes.
Diallo Aly
Correspondant Régional
Il a été donc décidé, à travers le présent document rédigé à la fin des 4 jours de travaux, que chaque communauté fasse sa libation chacune chez soi. En attendant qu’une solution soit trouvée.
La création d’un royaume N’Zima-Kotoko de Côte d’Ivoire (à l’exception de ceux de Tiapoum) ayant son siège à Bassam a été envisagée. En ce qui concerne le foncier, chaque partie doit se conformer à la législation en vigueur .Une commission scientifique demandée par les N’Zima leur a été accordée par Mme Gbagbo pour élargir les bases de données à tout sachant.
Ce document, selon la Première dame, matérialise la volonté des 2 peuples de recommencer à se fréquenter pour une communauté de vie dans la paix pour un développement meilleur. Raison pour laquelle elle y place beaucoup d’espoir et propose que cela soit expérimenté sur le terrain et que les rencontres se multiplient pour aboutir à l’organisation d’une plate-forme de vie communautaire acceptée par l’ensemble des populations. Ainsi, elle a fait des recommandations : «La vraie question soulevée est la propriété terrienne, voilà pourquoi j’exhorte toutes les parties à la sincérité, l’abnégation et la bonne foi pour bien régler ces questions de fonds en vue de sortir de vraies résolutions. Que chacun se considère comme saisi de ces problèmes jusqu’à leur résolution finale ; il faut des résolutions courageuses mais justes…»
Les autorités locales se sont dites honorées pour le choix d’Agboville et ont fait beaucoup de bénédictions pour la résolution définitive de ces problèmes.
Diallo Aly
Correspondant Régional
