La polémique autour du prix de la noix de cajou prend de l’ampleur. Les acteurs de la filière anacarde ne se sont pas mis d’accord sur le prix du kilogramme de la noix de cajou. L’interprofession du cajou et le collège des exportateurs de cette matière première n’ont pu accorder leurs violons sur un prix définitif. Ibrahima Chérif, porte-parole du collège des exportateurs de la noix de cajou a indiqué hier lors du point-presse que son groupement désapprouve le prix communiqué par le président de l’interprofession, Abdoulaye Touré, en mars à l’ouverture de la campagne. « Le collègue s’est longuement appesanti sur les motivations réelles sur la sortie du président de l’Interprofession. Celui-ci a affirmé au cours d’une conférence de presse en fin de semaine dernière que la noix de cajou pouvait se négocier bord champ à 180Fcfa », a-t-il soutenu. Mais, a poursuivi Ibrahima Chérif, cette décision prise de façon unilatérale par Abdoulaye Touré, n’engage pas le collège des exportateurs. En clair, a-t-il conclu, nous dénonçons la manière cavalière et le prix fixé à 180 Fcfa/kg et les exigences dictées par le marché international ne permettent pas pour l’heure d’acheter la noix de cajou à un prix supérieur à 150 Fcfa/kg. Cependant, Abdoulaye Touré n’entend pas les choses de cette oreille. Il a balayé du revers de la main la déclaration du collège des exportateurs.
OM
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