Le secrétaire général de la Fédération internationale de la filière cajou (Filcajou), Méité Mamoudou, n’a pas été tendre avec l’Intercajou. Au cours d’un point de presse animé, hier, au Musée des civilisations au Plateau, il a dénoncé le processus de fixation du prix bord champ du kilogramme de la noix de cajou. Une procédure qui, selon lui, ne tient pas compte des réalités du terrain, notamment les coûts de production.
Pour être plus pratique, M. Méité a fait savoir que les charges d’investissement pour un hectare d’anacarde s’élèvent en moyenne à 280.000 FCFA par an. Une somme que les paysans doivent débourser pendant 3 ans. Il a révélé aussi que les charges d’exploitation sont environ de 118.944 FCFA par an en moyenne. Pour lui, si l’on s’en tient aux charges de production telles que détaillées, le kilogramme de l’anacarde doit revenir au moins à 250 FCFA pour que le paysan ait 5 FCFA de bénéfice sur le kilogramme. “Alors d’où vient-il qu’on fixe le prix de la noix de cajou à 150 FCFA le kg puis à 180 FCFA ?”, s’interroge-t-il. Avant de poursuivre : “Soit l’Intercajou n’est pas outillée pour fixer un prix rémunérateur pour les paysans, soit c’est la mauvaise foi, soit c’est une stratégie, en association avec les exportateurs qui sont puissants, pour spolier les producteurs”.
Méité Mamoudou a aussi révélé que c’est la pression des paysans qui ont bloqué les produits, qui a poussé l’Intercajou à revoir le prix de la noix de cajou à la hausse. C’est pourquoi, dans une déclaration lue lors de ce point de presse, la Filcajou a appelé les producteurs à maintenir toujours le mot d’ordre de blocage de la production, et a demandé la garantie minimum bord champ de 250 FCFA le kg. Il a également demandé à l’Etat d’interdire l’accès bord champ aux opérateurs venant de l’étranger et de n’autoriser l’achat bord champ qu’aux coopératives, etc.
Koné Modeste
Pour être plus pratique, M. Méité a fait savoir que les charges d’investissement pour un hectare d’anacarde s’élèvent en moyenne à 280.000 FCFA par an. Une somme que les paysans doivent débourser pendant 3 ans. Il a révélé aussi que les charges d’exploitation sont environ de 118.944 FCFA par an en moyenne. Pour lui, si l’on s’en tient aux charges de production telles que détaillées, le kilogramme de l’anacarde doit revenir au moins à 250 FCFA pour que le paysan ait 5 FCFA de bénéfice sur le kilogramme. “Alors d’où vient-il qu’on fixe le prix de la noix de cajou à 150 FCFA le kg puis à 180 FCFA ?”, s’interroge-t-il. Avant de poursuivre : “Soit l’Intercajou n’est pas outillée pour fixer un prix rémunérateur pour les paysans, soit c’est la mauvaise foi, soit c’est une stratégie, en association avec les exportateurs qui sont puissants, pour spolier les producteurs”.
Méité Mamoudou a aussi révélé que c’est la pression des paysans qui ont bloqué les produits, qui a poussé l’Intercajou à revoir le prix de la noix de cajou à la hausse. C’est pourquoi, dans une déclaration lue lors de ce point de presse, la Filcajou a appelé les producteurs à maintenir toujours le mot d’ordre de blocage de la production, et a demandé la garantie minimum bord champ de 250 FCFA le kg. Il a également demandé à l’Etat d’interdire l’accès bord champ aux opérateurs venant de l’étranger et de n’autoriser l’achat bord champ qu’aux coopératives, etc.
Koné Modeste