En visite dimanche dernier à Sanguéhi, son village maternel situé à 4 km de Bondoukou, Koné Hiliassou, conseiller technique du Premier ministre s’est prononcé sur la tenue des élections en 2009.
•En tant que cadre, que faites-vous pour le développement de Sanguéhi ?
Je suis là pour faire la fête de Pâques avec mes parents. J’ai pu convaincre tous mes frères en Basse côte, à la recherche d’un bien-être, à retourner au village pour y exercer des activités génératrices de revenus. Ma mère est de ce village (Sanguéhi) qui dispose de plusieurs bas-fonds propices à la culture du riz, de la tomate et à l’élevage. Ce village a plusieurs potentialités. Ici nous sommes à 2 km d’un barrage d’eau. Et pour terminer, Sanguéhi est entouré de forêt. Pour le développement de ce village, tout le monde doit s’impliquer. C’est l’affaire de tous. Pour ce qui me concerne, je m’engage à aider tous ceux qui ont pour projet d’exercer des cultures maraîchères dans ce village.
•Qu’est-ce qui explique la présence du préfet de région, Goun François Gervais, à vos côtés ?
Les populations ont souhaité inviter le Premier ministre. Je leur ai demandé d’inviter pour cette première édition de leurs manifestations le préfet de région de Bondoukou de sorte que ce représentant de l’autorité soit témoin de leur organisation.
•Avez-vous des ambitions politiques?
Je n’ai aucune ambition politique. Mon ambition est d’aider mes parents. Si d’aventure, cette population m’appelle un jour pour me mettre à son service, j’aviserai. Pour l’heure, je fais mon devoir. Celui d’aider mes parents à sortir de la pauvreté.
•De quel parti politique êtes-vous proche ?
Je suis proche de tous les partis politiques. Je ne suis pas militant d’un parti politique. J’ai donné une contribution astrologique aux Ivoiriens à travers tous les journaux sans distinction de parti politique.
•En tant que conseiller technique du Premier ministre, que faites-vous pour la sortie de crise ?
Je suis conseiller technique du Premier ministre chargé de la chefferie traditionnelle et des cultes. Mon rôle est de conseiller le Premier ministre. Depuis l’année dernière, nous lui avons demandé de payer les frais de pèlerinage de 100 chrétiens et de 100 musulmans. Ce qu’il a fait. Nous nous sommes impliqué également dans la résolution des crises au sein de la chefferie traditionnelle en Côte d’Ivoire. Comme vous le savez, le Premier ministre s’implique corps et âme dans la sortie de crise. Je souhaite qu’il réussisse sa mission.
•Où en est-on avec l’organisation des élections en Côte d’Ivoire qui passe, selon le camp présidentiel, nécessairement par le désarmement?
Le souhait du Premier ministre est d’arriver à des élections. Il a indiqué récemment que les élections se tiendront cette année. Pour ma part, je pense que les partis politiques doivent jouer la carte de l’apaisement afin d’éviter d’attiser la flamme déjà éteinte. Sur le terrain, des agents d’identification ne sont pas payés ils ont tendance à confisquer des valises Sagem.
•Les Forces nouvelles sont-elles prêtes à céder leur pouvoir aux préfets, pour la tenue des élections?
Dans le processus d’organisation des élections, les préfets interviennent peu. La Cei est la structure chargée d’organiser les élections. Et cette structure regroupe en son sein tous les partis politiques. A Bouaké, la passation de pouvoir est à présent effective. Là-bas, le préfet est plus en sécurité que quiconque. J’ai foi que progressivement, ce sera de même pour les préfets du Nord de la Côte d’Ivoire.
•Est-ce qu’il est possible de faire les élections sans le désarmement?
A Bouaké les armes ne circulent plus comme auparavant.
•Et l’unicité de caisse de l’Etat?
A Bouaké les impôts existent. Les populations s’acquitteront bientôt des factures Cie au même titre que les populations du Sud. C'est dire que l’unité de caisse est en marche.
•Croyez-vous en la tenue des élections cette année ?
Si jusqu’au mois de juin, nous n’avons pas une bonne visibilité, le financement qu’il faut, les élections ne seront pas possibles. Si vous voulez mon avis, pas d’élection avant 2010.
•Le Premier ministre n’avait-il pas déclaré avant le début de l’indentification que le budget était bouclé?
Le budget bouclé et l’argent disponible sont deux choses différentes.
•De plus en plus, les Ivoiriens envisagent la possibilité de se cotiser pour organiser ces élections ?
La facture de la Cie va connaître une hausse de 10%. Les conditions à l’initiative Ppte exigent une baisse de salaires de 45 milliards de Fcfa. La pauvreté se vit partout. Où voulez-vous que la population trouve l’argent pour contribuer à l’organisation des élections. C’est à juste titre que le Premier ministre a renoncé à une partie de son fonds de souveraineté. Depuis plus d’un an, les conseillers du Premier ministre ne bénéficient plus de bons de carburant qui s’élève à 150.000 Fcfa par mois.
•Quelle est la raison de cette suspension de bons de carburant ?
Le Premier ministre en a décidé ainsi compte tenu de la situation économique du pays. Et j’avoue que nous adhérons tous à cette décision. C’est pour vous dire tous les efforts consentis par le Premier ministre pour sortir la Côte d’Ivoire de cette crise.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara, Correspondant régional
•En tant que cadre, que faites-vous pour le développement de Sanguéhi ?
Je suis là pour faire la fête de Pâques avec mes parents. J’ai pu convaincre tous mes frères en Basse côte, à la recherche d’un bien-être, à retourner au village pour y exercer des activités génératrices de revenus. Ma mère est de ce village (Sanguéhi) qui dispose de plusieurs bas-fonds propices à la culture du riz, de la tomate et à l’élevage. Ce village a plusieurs potentialités. Ici nous sommes à 2 km d’un barrage d’eau. Et pour terminer, Sanguéhi est entouré de forêt. Pour le développement de ce village, tout le monde doit s’impliquer. C’est l’affaire de tous. Pour ce qui me concerne, je m’engage à aider tous ceux qui ont pour projet d’exercer des cultures maraîchères dans ce village.
•Qu’est-ce qui explique la présence du préfet de région, Goun François Gervais, à vos côtés ?
Les populations ont souhaité inviter le Premier ministre. Je leur ai demandé d’inviter pour cette première édition de leurs manifestations le préfet de région de Bondoukou de sorte que ce représentant de l’autorité soit témoin de leur organisation.
•Avez-vous des ambitions politiques?
Je n’ai aucune ambition politique. Mon ambition est d’aider mes parents. Si d’aventure, cette population m’appelle un jour pour me mettre à son service, j’aviserai. Pour l’heure, je fais mon devoir. Celui d’aider mes parents à sortir de la pauvreté.
•De quel parti politique êtes-vous proche ?
Je suis proche de tous les partis politiques. Je ne suis pas militant d’un parti politique. J’ai donné une contribution astrologique aux Ivoiriens à travers tous les journaux sans distinction de parti politique.
•En tant que conseiller technique du Premier ministre, que faites-vous pour la sortie de crise ?
Je suis conseiller technique du Premier ministre chargé de la chefferie traditionnelle et des cultes. Mon rôle est de conseiller le Premier ministre. Depuis l’année dernière, nous lui avons demandé de payer les frais de pèlerinage de 100 chrétiens et de 100 musulmans. Ce qu’il a fait. Nous nous sommes impliqué également dans la résolution des crises au sein de la chefferie traditionnelle en Côte d’Ivoire. Comme vous le savez, le Premier ministre s’implique corps et âme dans la sortie de crise. Je souhaite qu’il réussisse sa mission.
•Où en est-on avec l’organisation des élections en Côte d’Ivoire qui passe, selon le camp présidentiel, nécessairement par le désarmement?
Le souhait du Premier ministre est d’arriver à des élections. Il a indiqué récemment que les élections se tiendront cette année. Pour ma part, je pense que les partis politiques doivent jouer la carte de l’apaisement afin d’éviter d’attiser la flamme déjà éteinte. Sur le terrain, des agents d’identification ne sont pas payés ils ont tendance à confisquer des valises Sagem.
•Les Forces nouvelles sont-elles prêtes à céder leur pouvoir aux préfets, pour la tenue des élections?
Dans le processus d’organisation des élections, les préfets interviennent peu. La Cei est la structure chargée d’organiser les élections. Et cette structure regroupe en son sein tous les partis politiques. A Bouaké, la passation de pouvoir est à présent effective. Là-bas, le préfet est plus en sécurité que quiconque. J’ai foi que progressivement, ce sera de même pour les préfets du Nord de la Côte d’Ivoire.
•Est-ce qu’il est possible de faire les élections sans le désarmement?
A Bouaké les armes ne circulent plus comme auparavant.
•Et l’unicité de caisse de l’Etat?
A Bouaké les impôts existent. Les populations s’acquitteront bientôt des factures Cie au même titre que les populations du Sud. C'est dire que l’unité de caisse est en marche.
•Croyez-vous en la tenue des élections cette année ?
Si jusqu’au mois de juin, nous n’avons pas une bonne visibilité, le financement qu’il faut, les élections ne seront pas possibles. Si vous voulez mon avis, pas d’élection avant 2010.
•Le Premier ministre n’avait-il pas déclaré avant le début de l’indentification que le budget était bouclé?
Le budget bouclé et l’argent disponible sont deux choses différentes.
•De plus en plus, les Ivoiriens envisagent la possibilité de se cotiser pour organiser ces élections ?
La facture de la Cie va connaître une hausse de 10%. Les conditions à l’initiative Ppte exigent une baisse de salaires de 45 milliards de Fcfa. La pauvreté se vit partout. Où voulez-vous que la population trouve l’argent pour contribuer à l’organisation des élections. C’est à juste titre que le Premier ministre a renoncé à une partie de son fonds de souveraineté. Depuis plus d’un an, les conseillers du Premier ministre ne bénéficient plus de bons de carburant qui s’élève à 150.000 Fcfa par mois.
•Quelle est la raison de cette suspension de bons de carburant ?
Le Premier ministre en a décidé ainsi compte tenu de la situation économique du pays. Et j’avoue que nous adhérons tous à cette décision. C’est pour vous dire tous les efforts consentis par le Premier ministre pour sortir la Côte d’Ivoire de cette crise.
Interview réalisée par Jean Michel Ouattara, Correspondant régional