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Sport Publié le vendredi 8 mai 2009 | Fraternité Matin

Champion’s League : Ienesta, le libérateur; Yaya, l’omniprésent

Entre Barcelone et Chelsea, une légende devait forcément s’effondrer. Et finalement, c’est la deuxième équipe qui sort, les armes à la main, de la compétition. Par la volonté d’un diable nommé Andres Ienesta, les Blues se mordront encore longtemps les doigts. Eux qui ont encaissé le but assassin au moment où tout le monde s’apprêtait à leur ouvrir largement les portes de Rome; la ville qui abritera le 27 mai, la finale de cette Champion’s League. « Nous y avons cru jusqu’au bout. Et Dieu a voulu que ça soit moi qui offre la qualification à mon équipe dans les arrêts de jeu. C’est fabuleux et je crois encore rêver », a confié Ienesta, sur une chaîne étrangère.

Au-delà de quelques erreurs d’arbitrage, il faut reconnaître que le Barça est une grande équipe, un groupe interchangeable. En l’absence de trois de ses éléments clés, Thierry Henry (un de ses buteurs patentés), Marquez et Puyol, le champion espagnol est resté égal à lui-même. Bien que menés au score (0-1) et jouant à dix (10) après l’expulsion de leur latéral gauche, Abidal, les Espagnols n’ont pas paniqué. Avec beaucoup d’imagination, de technicité et de sérénité, ils ont su quadriller le terrain, tenir le ballon avant de s’offrir cette belle occasion qui a amené le but égalisateur et qualificatif, au moment où l’on s’y attendait le moins. Dans cette formation, tous les joueurs sont dangereux. Quand l’adversaire pense avoir résolu le problème en muselant Samuel Eto’o Fils (comme ce fut le cas mercredi) ou Lionel Messi, un autre élément surgit pour faire la différence. Ce fut le cas lors de cette demi-finale. Quand Abidal a été expulsé, l’on a vu l’international ivoirien, Touré Yaya Gnégnéry, descendre carrément en défense. Dans ce rôle circonstanciel, il a pu se tirer d’affaire. Son duel avec son compatriote Didier Drogba fut passionnant jusqu’à la sortie de l’attaquant de Chelsea. Par sa témérité, son intelligence, ses qualités techniques et physiques, Yaya a démontré qu’il appartient à la race des grands joueurs européens. Lors de la manche aller, dans un rôle de demi-défensif, il s’était encore montré omniprésent, infatigable. Yaya est un joueur de devoir au service du Barça. Ce n’est pas un hasard si de grands clubs européens le convoitent actuellement.

Sur les cinq demi-finalistes ivoiriens (Yaya, Drogba, Kalou, Eboué et Kolo), un seul disputera la finale de la Champion’s League. C’est encourageant. Félicitations à Yaya Gnégnéry et du courage aux quatre autres Ivoiriens, éliminés.

Jean-Baptiste Behi
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