x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 23 mai 2009 | Fraternité Matin

Présidentielle : Choi définit la certification du scrutin

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a saisi l’ouverture des Journées du consensus national pour faire des précisions. La certification n’est pas de trouver a priori des failles dans le processus électoral en Côte d’Ivoire et de les sanctionner. Mon rôle de certification consiste plutôt à accompagner les Ivoiriens dans l’organisation des élections dont ils seront fiers». Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Y. J. Choi, a ainsi défini, hier au Palais de la culture, en quoi consiste sa mission de certification des élections ivoiriennes. «Elle consiste à fournir toutes les garanties nécessaires pour la réussite d’ élections», a-t-il poursuivi. Le patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), a de fait saisi l’ouverture des premières Journées du consensus national (Jcn), organisées par la Convention de la société civile de Côte d’Ivoire, pour répondre au Cadre permanent de concertation (Cpc). Cette institution, à sa 5ème réunion lundi dernier à Ouagadougou, l’invitait à «faire connaître, de manière explicite, à toutes les parties concernées, le contenu et le mode opératoire des cinq critères cadres retenus pour la certification du processus électoral…». Il a rappelé que les critères cadres sont la paix, l’inclusivité, les médias d’Etat, la liste électorale et les résultats. Il a précisé qu’il s’agit de certifier la présidentielle et les législatives et non tous les stades du processus électoral. Pour lui, ces élections doivent être ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales. «Je dois certifier explicitement la liste électorale en plus des résultats», a-t-il insisté. La certification implicite, elle, a noté le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d’Ivoire, consiste à mettre l’accent sur le respect des conditions de paix, la non discrimination et l’accès équitable aux médias d’Etat tel que défini par les normes ivoiriennes. «Autant la certification implicite est cruciale pour le processus électoral, autant la certification explicite est cruciale pour sauvegarder les résultats», a-t-il averti. «Mon mandat de certification me tient à cœur. Car, en Côte d’Ivoire, elle doit assurer que le vainqueur des élections le sera réellement», a-t-il ajouté. Et de promettre : «Au total, les résultats définitifs ne feront l’objet ni de contestation ni de compromis». Choi a avoué que la certification des élections est un «défi» pour lui. Car, a-t-il expliqué, «c’est une expérience inédite dans l’histoire du maintien de la paix de certifier les élections» sans les avoir organisées. Toutefois, a confié le chef de l’Onuci, «j’ai l’intention d’accomplir cette lourde charge avec honneur et détermination». Déjà, il pense que les opérateurs techniques de l’identification que sont l’Institut national de la statistique (Ins) et la Sagem, la composition pluraliste de la Cei, la présence des forces impartiales, de l’Onuci et d’observateurs nationaux sont une garantie de transparence des élections. Une garantie qui, pense-t-il, est «un formidable outil pour la réussite de ma mission de certification des élections». Il a également dit qu’il consultera les acteurs ivoiriens, le facilitateur, le Conseil de sécurité «en fonction de la gravité de la situation». Pour lui, la société civile sera aussi un allié important dans la réussite de cette mission de certification. «Ensemble, nous pouvons réussir. Ensemble, nous allons réussir», a-t-il lancé. Le conseiller spécial du Président de la République, chargé de la communication, Silvère Nébout, représentant le Chef de l’Etat, a exprimé le soutien du Président Laurent Gbagbo à la Convention de la société civile. Il a dit que le Chef de l’Etat attendait avec beaucoup d’intérêt les conclusions des travaux. A partir du moment où la société civile organisée représente toute la nation, a-t-il dit, elle doit être prise au sérieux et ce qui vient d’elle ne doit pas être négligé. Le représentant du Premier ministre, Koffi Koffi Paul, a également exprimé l’importance que le chef du gouvernement accorde aux résultats des assises. Le coordonnateur de la Convention, Patrick N’Gouan, lui, a plaidé pour la démocratisation du processus de sortie de crise, de l’Accord politique de Ouagadougou, pour que la société civile y prenne toute sa place. Le chef de la délégation de l’Union européenne, Michel Arrion, le représentant de l’Union africaine, Nionsaba Ambroise, ont également félicité la société civile pour l’organisation de ces journées.
Pascal Soro
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ