“Nous avons retenu 12 résolutions à soumettre au Comité scientifique qui se chargera de les peaufiner en vue d'obtenir une mouture définitive", dixit Mme Gnionsahé Hélène qui a piloté la deuxième séance plénière tenue, hier. Les thèmes arrêtés en ateliers 2 et 3 ont fait l'objet de débats, tantôt houleux, tantôt apaisés selon Mme Gnionsahé. Mais l'intérêt général prévalant, on a pu accorder les violons en certains points. S'agissant du contenu de l'atelier 2, les participants ont articulé les échanges autour de l'accord de Ouagadougou. "L'Apo a permis de mettre définitivement fin aux hostilités entre les belligérants. Mais s'il y a encore des blocages, c'est parce que la société civile n'est pas associée pleinement dans la prise de décisions. Celle-ci va prendre ses responsabilités en interpellant les gouvernants", explique l'enseignant N'da Lazare. C'est surtout au niveau de l'atelier 3 que les débats ont été enrichissants, à en croire certains participants interrogés sur le volet.
"Il faut que les ressortissants du nord bénéficient des mêmes traitements administratifs en ce qui concerne les papiers administratifs notamment le passeport et les congés", plaident les uns. "Les frontières du Nord sont trop poreuses à cause de la complicité de nos compatriotes qui favorisent ainsi, l'immigration", répliquent les autres. De façon globale, les participants proposent de créer un observatoire pour gérer les voies et moyens devant conduire à la juste mesure. Toujours au niveau de l'atelier 3, la Constitution est revenue au centre des débats. La jugeant conflictuelle en certaines dispositions, la société civile propose que la République se dote d'une nouvelle constitution qui endiguera toutes velléités de désordre injustifiées. Au terme des discussions, la deuxième journée a donné lieu à 12 propositions de résolutions qui feront l'objet d'harmonisation par le comité scientifique. "La nouvelle constitution devra établir un équilibre stable entre les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif de sorte que tous les Ivoiriens soient égaux devant la loi. En outre, il faudra créer un cadre permanent de concertation sur les grands problèmes de la Nation. On a également fait cas de la corruption et de l'impunité qui font partie des grands fléaux qui rongent la société ivoirienne. En gros, il faut faire des réformes qui rendent progressivement l'Etat efficace. Il s'agit pour nous de trouver le mécanisme suffisant pour atteindre l'Etat de droit, afin que les citoyens se sentent en sécurité et concernés par la chose publique", a conclu Mme Gnionsahé, présidente de cette plénière.
Marc Koffi
"Il faut que les ressortissants du nord bénéficient des mêmes traitements administratifs en ce qui concerne les papiers administratifs notamment le passeport et les congés", plaident les uns. "Les frontières du Nord sont trop poreuses à cause de la complicité de nos compatriotes qui favorisent ainsi, l'immigration", répliquent les autres. De façon globale, les participants proposent de créer un observatoire pour gérer les voies et moyens devant conduire à la juste mesure. Toujours au niveau de l'atelier 3, la Constitution est revenue au centre des débats. La jugeant conflictuelle en certaines dispositions, la société civile propose que la République se dote d'une nouvelle constitution qui endiguera toutes velléités de désordre injustifiées. Au terme des discussions, la deuxième journée a donné lieu à 12 propositions de résolutions qui feront l'objet d'harmonisation par le comité scientifique. "La nouvelle constitution devra établir un équilibre stable entre les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif de sorte que tous les Ivoiriens soient égaux devant la loi. En outre, il faudra créer un cadre permanent de concertation sur les grands problèmes de la Nation. On a également fait cas de la corruption et de l'impunité qui font partie des grands fléaux qui rongent la société ivoirienne. En gros, il faut faire des réformes qui rendent progressivement l'Etat efficace. Il s'agit pour nous de trouver le mécanisme suffisant pour atteindre l'Etat de droit, afin que les citoyens se sentent en sécurité et concernés par la chose publique", a conclu Mme Gnionsahé, présidente de cette plénière.
Marc Koffi