La cérémonie de la passation des charges entre les commandants de zone et les préfets s'est déroulée hier mardi 26 mai 2009 à la préfecture de Bouaké en présence du Premier ministre Guillaume Soro. Cette cérémonie par son caractère national et historique a vu la présence et la participation de plusieurs ministres du gouvernement, des ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire, des élus de Bouaké et de la haute hiérarchie des quatre forces militaires présentes en Côte d'Ivoire. Les commandants de zones étaient quasiment présents, au grand complet.
Avant l'allocution du Premier ministre Guillaume Soro, l'on a pu assister à la signature du Procès - verbal de la passation des charges paraphée par le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, le directeur général de l'Administration du territoire, M Séhi Gaspard, arrêtés à la gauche du Premier ministre tandis qu'à sa droite se tenaient le Chef d'état-major des Fafn, le Gal Soumaïla Bakayoko et le commandant Fofié Kouakou, choisi de concert par l'ensemble des Com'zones pour cette cérémonie symbolique.
Ensuite s'en est suivie la cérémonie militaire matérialisant la passation des charges proprement dite. Où de façon graduelle et échelonnée, le parapheur est passé des mains du Cdt Fofié Kouakou représentant l'ensemble des Com'zones, à celles de son supérieur hiérarchique, le Chef d'état-major des Fafn qui l'a, à son tour remis au Premier ministre Guillaume Soro pour enfin aboutir dans les mains du Préfet de région Konin Aka, non sans transiter d'abord par ses supérieurs à savoir le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro et le Directeur général de l'Administration du territoire, M. Sehi Gaspard.
C'est après la traduction en acte de cette passation des charges souvent travestie par une certaine presse que le Premier ministre Guillaume Soro a indiqué que la cérémonie du jour est loin d'être inutile ou de trop. Pour lui, la solennité de cet évènement est le fait qu'à partir de ce jour, les préfets rentrent dans la plénitude de leurs pouvoirs. Qui est la manifestation de la volonté politique des acteurs signataires de l'Apo à aller vers la sortie de crise.
" Cette cérémonie, c'est pour dire aux Commandants de zone, vous n'avez plus rien à voir avec les questions d'administration. Vous vous en tenez strictement à votre rôle de militaire à la disposition de votre état - major. C'est aux préfets d'assurer la plénitude de leurs fonctions " a indiqué le Premier ministre à cet effet.
Le Secrétaire général des Forces nouvelles n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour interpeller les quelques pessimistes encore égarés qui passent le clair de leurs temps dans les chancelleries pour prêcher le faux, pour semer le doute dans l'esprit des plus fragiles.
Après avoir félicité les Com'zones pour leur sens de l'honneur, du don de soi, du sacrifice consenti, le Premier ministre réitérant sa détermination d'aller jusqu'au bout, a demandé au Général Soumaïla Bakayoko de mettre tout en œuvre pour que tous les engagements pris dans l'Accord politique de Ouaga soient respectés.
Avant lui, le ministre Konaté Sidiki est monté au pupitre pour donner la position et la vision des Forces nouvelles dont il en est le porte -parole.
Après avoir pêle-mêle cité quelques réalisations des dispositions de l'Apo, acquises souvent à rudes épreuves mais avec la bonne volonté, il s'est largement attardé sur les méchancetés proférées çà et là à l'encontre des Com'zones. Et de redresser la barre pour dire que cette cérémonie n'est ni un désaveu de l'appareil militaire des Fn, ni un rejet des Com'zones, ni une défaite d'un camp au profit de l'autre. Encore moins un affaiblissement des Fn ou un reniement, un rejet du Secrétaire général à l'égard de ses soldats.
Selon lui, cette cérémonie démontre une fois de plus que les Forces nouvelles restent constantes dans la construction de la Paix à laquelle elles se sont engagées.
"Et pourtant, que d'actes posés depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou par le mouvement de Soro Guillaume, ont démontré la fausseté et la banalité de telles affirmations. (…) Ce site où nous sommes était occupé par une branche militaire des Forces nouvelles mais les Com'zones et les Com'secteurs ont abandonné ce site qui était leur siège de commandement au profit des préfets et sous-préfets pour permettre le début du redéploiement du corps préfectoral " a cité à titre d'exemple le ministre Sidiki Konaté pour démonter la volonté des Fn d'aller à la paix.
Quant au ministre de tutelle du corps préfectoral, le ministre Désiré Tagro, il s'est félicité du fait que le Préfet de région Konin Aka va recevoir du Gal Soumaïla Bakayoko la plénitude de ses charges comme stipulée par l'accord complémentaire 4 de l'Apo.
Il a, par la suite, remercié le Premier ministre pour sa clairvoyance politique car il a très tôt identifié les problèmes de la Côte d'Ivoire et y a recherché des solutions.
Il a terminé ses propos par des conseils à l'endroit de tous les préfets : " vous devez travailler et agir en bons pères de famille. Vous devez assurer à tous et à chacun la protection uniforme et égale de la République et ne doit y avoir dans vos décisions aucune distinction fondée sur des critères autres que ce que vous autorisent votre formation, vos fonctions et les lois de la République " a t-il conseillé.
Avec cette cérémonie de passation des charges, une autre page vient d'être tournée dans le processus de sortie de crise. Le Premier ministre Guillaume Soro a encore montré que son mouvement reste résolument engagé dans le processus de paix avec à la clé des élections démocratiques, justes et transparentes le 29 Novembre prochain.
Source : www.fninfo.ci
Avant l'allocution du Premier ministre Guillaume Soro, l'on a pu assister à la signature du Procès - verbal de la passation des charges paraphée par le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, le directeur général de l'Administration du territoire, M Séhi Gaspard, arrêtés à la gauche du Premier ministre tandis qu'à sa droite se tenaient le Chef d'état-major des Fafn, le Gal Soumaïla Bakayoko et le commandant Fofié Kouakou, choisi de concert par l'ensemble des Com'zones pour cette cérémonie symbolique.
Ensuite s'en est suivie la cérémonie militaire matérialisant la passation des charges proprement dite. Où de façon graduelle et échelonnée, le parapheur est passé des mains du Cdt Fofié Kouakou représentant l'ensemble des Com'zones, à celles de son supérieur hiérarchique, le Chef d'état-major des Fafn qui l'a, à son tour remis au Premier ministre Guillaume Soro pour enfin aboutir dans les mains du Préfet de région Konin Aka, non sans transiter d'abord par ses supérieurs à savoir le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro et le Directeur général de l'Administration du territoire, M. Sehi Gaspard.
C'est après la traduction en acte de cette passation des charges souvent travestie par une certaine presse que le Premier ministre Guillaume Soro a indiqué que la cérémonie du jour est loin d'être inutile ou de trop. Pour lui, la solennité de cet évènement est le fait qu'à partir de ce jour, les préfets rentrent dans la plénitude de leurs pouvoirs. Qui est la manifestation de la volonté politique des acteurs signataires de l'Apo à aller vers la sortie de crise.
" Cette cérémonie, c'est pour dire aux Commandants de zone, vous n'avez plus rien à voir avec les questions d'administration. Vous vous en tenez strictement à votre rôle de militaire à la disposition de votre état - major. C'est aux préfets d'assurer la plénitude de leurs fonctions " a indiqué le Premier ministre à cet effet.
Le Secrétaire général des Forces nouvelles n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour interpeller les quelques pessimistes encore égarés qui passent le clair de leurs temps dans les chancelleries pour prêcher le faux, pour semer le doute dans l'esprit des plus fragiles.
Après avoir félicité les Com'zones pour leur sens de l'honneur, du don de soi, du sacrifice consenti, le Premier ministre réitérant sa détermination d'aller jusqu'au bout, a demandé au Général Soumaïla Bakayoko de mettre tout en œuvre pour que tous les engagements pris dans l'Accord politique de Ouaga soient respectés.
Avant lui, le ministre Konaté Sidiki est monté au pupitre pour donner la position et la vision des Forces nouvelles dont il en est le porte -parole.
Après avoir pêle-mêle cité quelques réalisations des dispositions de l'Apo, acquises souvent à rudes épreuves mais avec la bonne volonté, il s'est largement attardé sur les méchancetés proférées çà et là à l'encontre des Com'zones. Et de redresser la barre pour dire que cette cérémonie n'est ni un désaveu de l'appareil militaire des Fn, ni un rejet des Com'zones, ni une défaite d'un camp au profit de l'autre. Encore moins un affaiblissement des Fn ou un reniement, un rejet du Secrétaire général à l'égard de ses soldats.
Selon lui, cette cérémonie démontre une fois de plus que les Forces nouvelles restent constantes dans la construction de la Paix à laquelle elles se sont engagées.
"Et pourtant, que d'actes posés depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou par le mouvement de Soro Guillaume, ont démontré la fausseté et la banalité de telles affirmations. (…) Ce site où nous sommes était occupé par une branche militaire des Forces nouvelles mais les Com'zones et les Com'secteurs ont abandonné ce site qui était leur siège de commandement au profit des préfets et sous-préfets pour permettre le début du redéploiement du corps préfectoral " a cité à titre d'exemple le ministre Sidiki Konaté pour démonter la volonté des Fn d'aller à la paix.
Quant au ministre de tutelle du corps préfectoral, le ministre Désiré Tagro, il s'est félicité du fait que le Préfet de région Konin Aka va recevoir du Gal Soumaïla Bakayoko la plénitude de ses charges comme stipulée par l'accord complémentaire 4 de l'Apo.
Il a, par la suite, remercié le Premier ministre pour sa clairvoyance politique car il a très tôt identifié les problèmes de la Côte d'Ivoire et y a recherché des solutions.
Il a terminé ses propos par des conseils à l'endroit de tous les préfets : " vous devez travailler et agir en bons pères de famille. Vous devez assurer à tous et à chacun la protection uniforme et égale de la République et ne doit y avoir dans vos décisions aucune distinction fondée sur des critères autres que ce que vous autorisent votre formation, vos fonctions et les lois de la République " a t-il conseillé.
Avec cette cérémonie de passation des charges, une autre page vient d'être tournée dans le processus de sortie de crise. Le Premier ministre Guillaume Soro a encore montré que son mouvement reste résolument engagé dans le processus de paix avec à la clé des élections démocratiques, justes et transparentes le 29 Novembre prochain.
Source : www.fninfo.ci