Le Premier ministre est outré. Guillaume Soro ne comprend pas que malgré les efforts qui sont faits pour ramener la paix, dans le pays après ce que tout le monde sait, il s’en trouve qui brillent par leur pessimisme. «Arrêtons le jeu du pessimisme», a-t-il lancé hier, lors de la cérémonie de passation des charges entre les com-zones et les préfets des zones CNO. «Certains ne vivent que pour voir le président de la République et moi, nous doubler l’un et l’autre. Mais nous nous tuons à la tâche chaque jour pour faire avancer le processus», a-t-il encore dit. Avant de déplorer les agissements de ces hommes et femmes politiques qui ne croient pas que les élections auront lieu à la date indiquée, c’est-à-dire le 29 novembre 2009. Car, a-t-il prévenu, il n’y aura pas d’élection de rattrapage.
Même s’il faut tenir compte effectivement des complaintes des abonnés au pessimisme, il faut reconnaître que des efforts sont faits du côté des Forces Nouvelles. Et il faut saluer Soro et ses hommes pour cet engagement pris depuis 2007 de contribuer, aux côtés du président de la République, à la normalisation de la vie publique en Côte d’Ivoire. On sait que chemin faisant, des couacs vont naître, des bâtons vont être jetés dans les roues du processus de normalisation, mais il faudra gérer tout cela avec tact pour arriver à la paix définitive. Et ça, c’est surtout le travail que devront faire sur le terrain, les préfets et sous-préfets, invités hier par le ministre de l’Intérieur à se comporter en pères de famille.
On peut seulement regretter qu’à la veille de cet important événement, le président du FPI ait été, à deux reprises, secoué par Fofié et ses hommes lors de sa tournée politique à Korhogo.
Après la fête d’hier, tout cela doit être classé dans les archives de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il faut avancer et on doit avancer en tenant compte du fait que les populations sont dans les villes et villages avec les ex-rebelles et leurs chefs. Après les discours officiels, on attend des actes forts à la base pour mettre les populations en confiance.
Paul D. Tayoro: tayoro@yahoo.fr
Même s’il faut tenir compte effectivement des complaintes des abonnés au pessimisme, il faut reconnaître que des efforts sont faits du côté des Forces Nouvelles. Et il faut saluer Soro et ses hommes pour cet engagement pris depuis 2007 de contribuer, aux côtés du président de la République, à la normalisation de la vie publique en Côte d’Ivoire. On sait que chemin faisant, des couacs vont naître, des bâtons vont être jetés dans les roues du processus de normalisation, mais il faudra gérer tout cela avec tact pour arriver à la paix définitive. Et ça, c’est surtout le travail que devront faire sur le terrain, les préfets et sous-préfets, invités hier par le ministre de l’Intérieur à se comporter en pères de famille.
On peut seulement regretter qu’à la veille de cet important événement, le président du FPI ait été, à deux reprises, secoué par Fofié et ses hommes lors de sa tournée politique à Korhogo.
Après la fête d’hier, tout cela doit être classé dans les archives de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il faut avancer et on doit avancer en tenant compte du fait que les populations sont dans les villes et villages avec les ex-rebelles et leurs chefs. Après les discours officiels, on attend des actes forts à la base pour mettre les populations en confiance.
Paul D. Tayoro: tayoro@yahoo.fr