Le plan stratégique national de lutte contre le Sida 2006-2010 a été approuvé en 2006. Quels en sont les acquis et les efforts à accomplir ? C’est pour répondre à cette interrogation que le ministère chargé de la lutte contre cette pandémie a convié experts et organisations du secteur à une évaluation à mi-parcours du plan stratégique national, vendredi, à l’hôtel du District d’Abidjan. Il se décline en sept points, à savoir la prise en charge, la coordination, le financement, le suivi et l’évaluation, le renforcement et la recherche.
S’agissant des avancées, Michel Guela, directeur de la planification et du suivi évaluation, a relevé des pas importants. Ainsi, dans le domaine de la prévention, il a noté, entre autres, que 4.969.092 personnes ont été sensibilisées à la pandémie, 2002 nouveaux sites de Cdv (centres de dépistage volontaire) ont été créés dans la même période, 169 sites Ptme (prévention de la transmission mère-enfant) existent, 645 personnes ont été formées.
En ce qui concerne la prise en charge, « 68 districts sur 83 disposent d’un site de traitement Arv, 175 Pec (sites de prise en charge pédiatrique) ont été mis en place fin 2008, les Arv sont gratuits depuis 2008, 51.833 Pvvih (personnes vivant avec le Vih) sont sous Arv, du personnel médical a été formé à la prise en charge médicale (Pec). »
Quant à l’axe Coordination, l’intervenant s’est réjoui du fait que la multisectorialité et la décentralisation soient une réalité et que des comités sectoriels, régionaux et départementaux aient prospéré.
Michel Guela a, en outre, fait cas des recommandations de nature à favoriser une meilleure maîtrise de la pandémie, en Côte d’Ivoire. Il s’agit en général « d’harmoniser les cycles de planification… pour mieux évoluer vers l’atteinte des Omd et vers l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l’appui en matière de Vih».
L’intervenant a relevé la nécessité d’une collaboration forte entre le ministère chargé de la Lutte contre le Sida et celui de la Santé et de l’Hygiène publique, en établissant «un cadre formel de collaboration».
Le directeur de cabinet du ministre chargé de la Lutte contre le Sida, Kacou Nebout, et la représentante de l’Onusida, Mme Diawara, se sont réjouis de la réflexion engagée par les experts.
Marcelline Gneproust
S’agissant des avancées, Michel Guela, directeur de la planification et du suivi évaluation, a relevé des pas importants. Ainsi, dans le domaine de la prévention, il a noté, entre autres, que 4.969.092 personnes ont été sensibilisées à la pandémie, 2002 nouveaux sites de Cdv (centres de dépistage volontaire) ont été créés dans la même période, 169 sites Ptme (prévention de la transmission mère-enfant) existent, 645 personnes ont été formées.
En ce qui concerne la prise en charge, « 68 districts sur 83 disposent d’un site de traitement Arv, 175 Pec (sites de prise en charge pédiatrique) ont été mis en place fin 2008, les Arv sont gratuits depuis 2008, 51.833 Pvvih (personnes vivant avec le Vih) sont sous Arv, du personnel médical a été formé à la prise en charge médicale (Pec). »
Quant à l’axe Coordination, l’intervenant s’est réjoui du fait que la multisectorialité et la décentralisation soient une réalité et que des comités sectoriels, régionaux et départementaux aient prospéré.
Michel Guela a, en outre, fait cas des recommandations de nature à favoriser une meilleure maîtrise de la pandémie, en Côte d’Ivoire. Il s’agit en général « d’harmoniser les cycles de planification… pour mieux évoluer vers l’atteinte des Omd et vers l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l’appui en matière de Vih».
L’intervenant a relevé la nécessité d’une collaboration forte entre le ministère chargé de la Lutte contre le Sida et celui de la Santé et de l’Hygiène publique, en établissant «un cadre formel de collaboration».
Le directeur de cabinet du ministre chargé de la Lutte contre le Sida, Kacou Nebout, et la représentante de l’Onusida, Mme Diawara, se sont réjouis de la réflexion engagée par les experts.
Marcelline Gneproust