A Bouaké, dans la capitale du Centre, le Premier ministre, Guillaume Soro, a révélé un pan des objections de son activité à la tête du gouvernement. C'était à l'occasion du lancement des travaux du Projet d'urgence d'infrastructures urbaine.
Le ton a été donné à travers le communiqué sanctionnant le dernier Conseil des ministres. Fort des résultats encourageants enregistrés dans l'exécution des grandes matrices du processus de sortie de crise, à savoir les audiences foraines, l'unification des deux armées, le recensement électoral, le retour de l'administration en zones CNO, la reconstitution des registres d'état civil… les actions du gouvernement, seront focalisées durant les 6 mois qui nous séparent des élections, vers des changements qualitatifs du quotidien des populations les plus démunies. Au cours de la cérémonie de lancement des travaux du Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (Puiur), à Bouaké, le week-end sur l'esplanade du cabinet du maire, Guillaume Soro a levé un coin du voile sur cette nouvelle priorité : « Je voudrais rassurer les populations que c'est vrai, régulièrement vous m'avez vu parler à la télévision du processus de sortie de crise, des élections, etc. Mais, le gouvernement ne fait pas que ça. Le gouvernement a pour objectif de travailler aussi pour améliorer le quotidien des populations. C'est un objectif majeur», a-t-il insisté. Pour lui, son gouvernement doit arriver à faire en sorte que les populations aient accès à l'eau potable, aux soins de santé, l'éducation. A cet effet, un programme de travail a été adopté, jeudi. «Nous avons demandé aux ministres que sur les 6 prochains mois, chaque département ministériel doit mettre toutes les actions qui concernent directement le quotidien des populations. C'est le premier critère. Toute action que chaque ministre doit poser, doit avoir une incidence directement sur la vie des populations. Le deuxième critère que nous avions défini, que ce soit toutes des actions qui soient directement vers les couches les plus démunies. Que ce soit orienté directement à la lutte contre la pauvreté », a-t-il énuméré. Et d'ajouter : « Nous pensons que dans les six mois il faut que les Ivoiriens qu'ils se trouvent à Tengréla, à Tabou, sentent qu'il y a un gouvernement qui travaille pour que leur quotidien à la maison s'améliore ». Aux populations de la capitale du Centre, Guillaume Soro a révélé que sa « préoccupation c'est de faire en sorte qu'une ville comme Bouaké, ne meurt pas ». Les travaux de réhabilitation de la voirie, d'accroissement de l'accès à l'eau potable pour les couches sociales les plus défavorisées, se convainc le chef du gouvernement, permettront à cette ville qui est la deuxième du pays en termes de population, de renaître. Se prononçant sur les bienfaits de la paix, il a salué les retombées de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Grace auquel, la paupérisation sera réduite dans la capitale du Centre. « Il faut expliquer aux populations les bienfaits de la paix. C'est parce que nous sommes dans un processus de réunification aboutissant aux élections, qu'on aura toutes les ressources de l'Etat de Côte d'Ivoire pour essayer de travailler au progrès et au développement pour tous », a-t-il ajouté. Rappelant que si l'on n'avait pas signé l'Apo, «tous les 50 milliards seraient restés à Abidjan. On a signé et une partie est venue à Bouaké, ceci est une bonne chose. Il faut saluer l'Apo… Il fallait faire en sorte qu'avec cette signature, il y ait des réalisations pour les populations. Pour qu'elles voient déjà les prémisses de la paix. Car, si on ne fait rien pour elles, elles seront moins disposées à croire au discours de paix. Il fallait donc les encourager par des actions concrètes », estime le chef du gouvernement.
Marcel Konan Correspondant régional
Le ton a été donné à travers le communiqué sanctionnant le dernier Conseil des ministres. Fort des résultats encourageants enregistrés dans l'exécution des grandes matrices du processus de sortie de crise, à savoir les audiences foraines, l'unification des deux armées, le recensement électoral, le retour de l'administration en zones CNO, la reconstitution des registres d'état civil… les actions du gouvernement, seront focalisées durant les 6 mois qui nous séparent des élections, vers des changements qualitatifs du quotidien des populations les plus démunies. Au cours de la cérémonie de lancement des travaux du Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (Puiur), à Bouaké, le week-end sur l'esplanade du cabinet du maire, Guillaume Soro a levé un coin du voile sur cette nouvelle priorité : « Je voudrais rassurer les populations que c'est vrai, régulièrement vous m'avez vu parler à la télévision du processus de sortie de crise, des élections, etc. Mais, le gouvernement ne fait pas que ça. Le gouvernement a pour objectif de travailler aussi pour améliorer le quotidien des populations. C'est un objectif majeur», a-t-il insisté. Pour lui, son gouvernement doit arriver à faire en sorte que les populations aient accès à l'eau potable, aux soins de santé, l'éducation. A cet effet, un programme de travail a été adopté, jeudi. «Nous avons demandé aux ministres que sur les 6 prochains mois, chaque département ministériel doit mettre toutes les actions qui concernent directement le quotidien des populations. C'est le premier critère. Toute action que chaque ministre doit poser, doit avoir une incidence directement sur la vie des populations. Le deuxième critère que nous avions défini, que ce soit toutes des actions qui soient directement vers les couches les plus démunies. Que ce soit orienté directement à la lutte contre la pauvreté », a-t-il énuméré. Et d'ajouter : « Nous pensons que dans les six mois il faut que les Ivoiriens qu'ils se trouvent à Tengréla, à Tabou, sentent qu'il y a un gouvernement qui travaille pour que leur quotidien à la maison s'améliore ». Aux populations de la capitale du Centre, Guillaume Soro a révélé que sa « préoccupation c'est de faire en sorte qu'une ville comme Bouaké, ne meurt pas ». Les travaux de réhabilitation de la voirie, d'accroissement de l'accès à l'eau potable pour les couches sociales les plus défavorisées, se convainc le chef du gouvernement, permettront à cette ville qui est la deuxième du pays en termes de population, de renaître. Se prononçant sur les bienfaits de la paix, il a salué les retombées de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Grace auquel, la paupérisation sera réduite dans la capitale du Centre. « Il faut expliquer aux populations les bienfaits de la paix. C'est parce que nous sommes dans un processus de réunification aboutissant aux élections, qu'on aura toutes les ressources de l'Etat de Côte d'Ivoire pour essayer de travailler au progrès et au développement pour tous », a-t-il ajouté. Rappelant que si l'on n'avait pas signé l'Apo, «tous les 50 milliards seraient restés à Abidjan. On a signé et une partie est venue à Bouaké, ceci est une bonne chose. Il faut saluer l'Apo… Il fallait faire en sorte qu'avec cette signature, il y ait des réalisations pour les populations. Pour qu'elles voient déjà les prémisses de la paix. Car, si on ne fait rien pour elles, elles seront moins disposées à croire au discours de paix. Il fallait donc les encourager par des actions concrètes », estime le chef du gouvernement.
Marcel Konan Correspondant régional