Guinée-Côte d'Ivoire d'hier aura été un match tactique. La formation guinéenne, tétanisée par l'enjeu, a été étouffée par le système mis en place par Vahid Halilhodzic, le responsable du band de touche ivoirien.
La revanche du Syli National de Guinée sur les Eléphants n'a pas eu lieu. Hier, dans un stade du 28 Septembre bourré comme un œuf, les Eléphants se sont imposés (2-1) dans le cadre de la 2è journée des éliminatoires Can-Mondial 2010 et ont sauvé l'essentiel. En effet, avec ce premier succès de Vahid Halilhodzic à l'extérieur, la Côte d’Ivoire reste leader de ce groupe E avec 6 points+6 devant le Burkina Faso (6 pts+3). Après l'ouverture du score pleine d'audace de Baky Koné (43è mn) et l'égalisation de Bangoura Sambegou (60è mn), c'est N'dri Koffi Romaric (69è mn) qui a offert la victoire aux siens et surtout une belle Fête des mères aux Ivoiriens. Sur l'action, il faut saluer le contre ultra- rapide orchestré par Emmanuel Eboué. Que retenir de cette opposition annoncée comme celle de tous les dangers ? Très peu d'enseignements. Face à l’expérience des Ivoiriens, la Guinée n'a opposé que sa fougue et son envie. Malgré la grosse activité de Pascal Feindouno au milieu, le Syli s'est encore cassé les dents face aux Eléphants. A la vérité, Vahid Halilhodzic a piégé son collègue Robert Nouzaret en évoluant haut. Très haut. Disposant ses éléments dans un 4-4-2 expansif, le Franco-bosniaque avait une idée claire : étouffer l'adversaire. Simple mais efficace. C'est ainsi que Yaya Touré, Zokora Didier, N'dri Koffi Romaric et Salomon Kalou, postés au milieu de terrain, devaient bloquer les offensives adverses. Emmanuel Eboué et Tiéné Siaka, sur les flancs, se devaient d'animer les couloirs. Et d'arroser en bons ballons Koné Baky et Didier Drogba, les deux attaquants. Derrière, l'axe central composé de Kolo Touré et de Guy-Roland Demel a fait le boulot. Impressionnants de calme malgré l'enjeu, les ivoiriens ont imposé leur rythme aux Guinéens. Le douzième homme a beau s'égosiller dans les gradins en motivant ses joueurs, rien n'y fit. Sans atteindre les sommets techniques, la troupe à Halilhodzic a su déstabiliser le voisin guinéen. Pour ce pays, le Mondial 2010 s'est définitivement éloigné. Robert Nouzaret aussi peut commencer à faire ses valises. Plus que jamais, son siège de sélectionneur est éjectable.
Guy-Florentin Yaméogo-
La revanche du Syli National de Guinée sur les Eléphants n'a pas eu lieu. Hier, dans un stade du 28 Septembre bourré comme un œuf, les Eléphants se sont imposés (2-1) dans le cadre de la 2è journée des éliminatoires Can-Mondial 2010 et ont sauvé l'essentiel. En effet, avec ce premier succès de Vahid Halilhodzic à l'extérieur, la Côte d’Ivoire reste leader de ce groupe E avec 6 points+6 devant le Burkina Faso (6 pts+3). Après l'ouverture du score pleine d'audace de Baky Koné (43è mn) et l'égalisation de Bangoura Sambegou (60è mn), c'est N'dri Koffi Romaric (69è mn) qui a offert la victoire aux siens et surtout une belle Fête des mères aux Ivoiriens. Sur l'action, il faut saluer le contre ultra- rapide orchestré par Emmanuel Eboué. Que retenir de cette opposition annoncée comme celle de tous les dangers ? Très peu d'enseignements. Face à l’expérience des Ivoiriens, la Guinée n'a opposé que sa fougue et son envie. Malgré la grosse activité de Pascal Feindouno au milieu, le Syli s'est encore cassé les dents face aux Eléphants. A la vérité, Vahid Halilhodzic a piégé son collègue Robert Nouzaret en évoluant haut. Très haut. Disposant ses éléments dans un 4-4-2 expansif, le Franco-bosniaque avait une idée claire : étouffer l'adversaire. Simple mais efficace. C'est ainsi que Yaya Touré, Zokora Didier, N'dri Koffi Romaric et Salomon Kalou, postés au milieu de terrain, devaient bloquer les offensives adverses. Emmanuel Eboué et Tiéné Siaka, sur les flancs, se devaient d'animer les couloirs. Et d'arroser en bons ballons Koné Baky et Didier Drogba, les deux attaquants. Derrière, l'axe central composé de Kolo Touré et de Guy-Roland Demel a fait le boulot. Impressionnants de calme malgré l'enjeu, les ivoiriens ont imposé leur rythme aux Guinéens. Le douzième homme a beau s'égosiller dans les gradins en motivant ses joueurs, rien n'y fit. Sans atteindre les sommets techniques, la troupe à Halilhodzic a su déstabiliser le voisin guinéen. Pour ce pays, le Mondial 2010 s'est définitivement éloigné. Robert Nouzaret aussi peut commencer à faire ses valises. Plus que jamais, son siège de sélectionneur est éjectable.
Guy-Florentin Yaméogo-
