Toute l’équipe mérite respect et considération. Cependant, trois joueurs se sont illustrés. Il s’agit du gardien Copa Barry, du latéral droit Emmanuel Eboué et de l’attaquant Koné Baky.
Copa Barry : L’international ivoirien de Lokeren a sorti le grand jeu au stade du 28 septembre de Conakry. Par ses arrêts réflexes, son sens de l’anticipation et ses prises sûres de balle, il a gagné pratiquement tous ses duels face aux attaquants guinéens. En première période notamment, Copa a sorti trois balles chaudes. Le trio d’attaque du Syli, Ismaël Bangoura- Kéita Alhassane –Bangoura Sambegou, en sait quelque chose. Lui qui a plusieurs fois échoué face au portier ivoirien.
Copa Barry a mûri, et sa présence dans les perches rassure. Son excellente lecture des trajectoires, notamment dans le jeu aérien, sa capacité de concentration et son mental de compétiteur n’ont pas de prix.
Le but qu’il a encaissé en seconde période est entaché d’irrégularité. S’il avait eu un peu plus de courage, l’arbitre égyptien l’aurait invalidé. « Je suis fier du groupe. Je dois ma belle prestation à l’ensemble de l’équipe. Sans les autres, je ne suis rien », a commenté, avec humilité, le meilleur gardien belge de la saison 2009. 8,5/ 10
Emmanuel Eboué. Quand l’Eléphant d’Arsenal se déchaîne, l’adversaire a le sommeil troublé. Dans ce derby sous-régional, Eboué a joué utile. Par sa maturité et sa hargne, il s’est fait respecter par le remuant Ismaël Bangoura. Sur le plan offensif, le latéral droit des Eléphants demeure une arme redoutable pour contre-attaquer, débouler dans le couloir droit, dédoubler et centrer ou «rentrer intérieur» et venir à la conclusion. Témoin sa chevauchée dévastatrice qui a permis à N’Dri Romaric de plonger la Guinée dans le deuil. «Je tenais à ce match. Il fallait le gagner pour conserver notre place de leader en attendant de croiser le fer avec le Burkina Faso. Avec la bénédiction de Dieu, nous avons arraché trois points sérieux à l’extérieur. C’est un bon signe pour la suite», a dit le joueur, visiblement heureux. 7 / 10
Baky Koné. Ne vous laissez pas distraire par sa petite taille. Sinon, bonsoir les dégâts. Baky, c’est la ruse, la rage de vaincre, le culot et la rapidité. Il n’a peur de personne sur l’aire de jeu. Quel goût du risque ! Insaisissable dans les un contre un, toujours disponible et intelligent dans ses placements, Baky est capable de prendre la profondeur. Il peut décrocher pour offrir des solutions collectives ou travailler sur un côté ou encore jouer dos au but. Mobile, le petit poucet ivoirien est difficile à museler. A Conakry, il a constamment mis la pression sur la défense adverse. Son jeu sans ballon et celui de Didier Drogba ont donné du fil à retordre à Baldé et ses coéquipiers. Avec un peu plus de lucidité, Baky aurait pu inscrire plus d’un but. 7/ 10
Il faut également noter la bonne prestation de Didier Drogba. Tantôt en attaque, tantôt au milieu, tantôt en défense (pour repousser de la tête ou du pied un corner ou un coup franc), le capitaine des Eléphants a su donner l’exemple. Il n’a pas marqué de but, mais a permis à Baky d’ouvrir la voie du succès à son équipe. Drogba a pris beaucoup de coups, mais il est resté (comme d’habitude) debout.
De Notre Envoyé spécial à Conakry,
Jean-Baptiste Behi
Copa Barry : L’international ivoirien de Lokeren a sorti le grand jeu au stade du 28 septembre de Conakry. Par ses arrêts réflexes, son sens de l’anticipation et ses prises sûres de balle, il a gagné pratiquement tous ses duels face aux attaquants guinéens. En première période notamment, Copa a sorti trois balles chaudes. Le trio d’attaque du Syli, Ismaël Bangoura- Kéita Alhassane –Bangoura Sambegou, en sait quelque chose. Lui qui a plusieurs fois échoué face au portier ivoirien.
Copa Barry a mûri, et sa présence dans les perches rassure. Son excellente lecture des trajectoires, notamment dans le jeu aérien, sa capacité de concentration et son mental de compétiteur n’ont pas de prix.
Le but qu’il a encaissé en seconde période est entaché d’irrégularité. S’il avait eu un peu plus de courage, l’arbitre égyptien l’aurait invalidé. « Je suis fier du groupe. Je dois ma belle prestation à l’ensemble de l’équipe. Sans les autres, je ne suis rien », a commenté, avec humilité, le meilleur gardien belge de la saison 2009. 8,5/ 10
Emmanuel Eboué. Quand l’Eléphant d’Arsenal se déchaîne, l’adversaire a le sommeil troublé. Dans ce derby sous-régional, Eboué a joué utile. Par sa maturité et sa hargne, il s’est fait respecter par le remuant Ismaël Bangoura. Sur le plan offensif, le latéral droit des Eléphants demeure une arme redoutable pour contre-attaquer, débouler dans le couloir droit, dédoubler et centrer ou «rentrer intérieur» et venir à la conclusion. Témoin sa chevauchée dévastatrice qui a permis à N’Dri Romaric de plonger la Guinée dans le deuil. «Je tenais à ce match. Il fallait le gagner pour conserver notre place de leader en attendant de croiser le fer avec le Burkina Faso. Avec la bénédiction de Dieu, nous avons arraché trois points sérieux à l’extérieur. C’est un bon signe pour la suite», a dit le joueur, visiblement heureux. 7 / 10
Baky Koné. Ne vous laissez pas distraire par sa petite taille. Sinon, bonsoir les dégâts. Baky, c’est la ruse, la rage de vaincre, le culot et la rapidité. Il n’a peur de personne sur l’aire de jeu. Quel goût du risque ! Insaisissable dans les un contre un, toujours disponible et intelligent dans ses placements, Baky est capable de prendre la profondeur. Il peut décrocher pour offrir des solutions collectives ou travailler sur un côté ou encore jouer dos au but. Mobile, le petit poucet ivoirien est difficile à museler. A Conakry, il a constamment mis la pression sur la défense adverse. Son jeu sans ballon et celui de Didier Drogba ont donné du fil à retordre à Baldé et ses coéquipiers. Avec un peu plus de lucidité, Baky aurait pu inscrire plus d’un but. 7/ 10
Il faut également noter la bonne prestation de Didier Drogba. Tantôt en attaque, tantôt au milieu, tantôt en défense (pour repousser de la tête ou du pied un corner ou un coup franc), le capitaine des Eléphants a su donner l’exemple. Il n’a pas marqué de but, mais a permis à Baky d’ouvrir la voie du succès à son équipe. Drogba a pris beaucoup de coups, mais il est resté (comme d’habitude) debout.
De Notre Envoyé spécial à Conakry,
Jean-Baptiste Behi