Dans notre parution d'hier, nous avons titré à la page 3 "Atteinte aux bonnes moeurs" Le film porno d'un refondateur et d'une dame fait le tour du monde". Ce papier qui a d'ailleurs fait la co-Une de notre parution suscite beaucoup d'intérêts tant sur le plan juridique que social. En effet, s'il est vrai que le nommé Ossépé Rigobert qui a abusé de sa stagiaire Mlle Zogbé Marie Laurence a été interpellé et écroué à la PJ depuis le mercredi 10 juin, on est toujours à s'intéresser au sort que la justice entend réserver à la victime. Qui visiblement sur les photos qu'on a en notre possession, nulle part ailleurs on ne sent aucune marque de violence exercée sur elle (la victime) qui paraissait consentante et même très consentante. C'est vrai que le "bourreau" si "bourreau" il y a de Mlle Zogbé n'a pas encore été déféré devant le parquet, toute chose qui ne tardera pas à arriver d'autant plus que dans le droit positif ivoirien, la garde à vue ne saurait excéder une durée de quarante huit heures (48) sauf prorogation expresse du procureur de la République de ce délai. Alors, pendant que Ossepé croupit sous les verrous de la PJ, que devient sa partenaire sexuelle qui, sans contrainte a accepté les ébats amoureux et pis, a accepté d'être photographiée sous plusieurs positions différentes et dans de différentes tenues vestimentaires. Doit-on la laisser se la couler douce ? Où se trouve-t-elle actuellement ? Ne peut-elle pas être poursuivie pour dépravation et atteinte aux moeurs. La police a-t-elle pu l'entendre sur ces faits ? Si la victime consentante ne peut être inquiète par la police, pourquoi garderait-on au trou son partenaire ? Loin de nous, l'idée de prendre faits et causes pour sieur Ossepé. Nous y reviendrons.
P. K
P. K